Alors que l’OM a dominé largement l’ASSE dimanche soir (4-0), Gérard Gili estime que la ferveur du Vélodrome n’est pas étrangère à cette victoire.
Contre l’AS Saint-Étienne, le stade Vélodrome était bien rempli et l’ambiance pour ce choc dans la course à l’Europe était très belle. Invité à donner le coup d’envoi de la rencontre, Gérard Gili, ancien joueur et ancien entraîneur de l’OM, a savouré cette ambiance, depuis la pelouse, puis dans les tribunes. Dans les colonnes de La Provence, il estime même que l’enceinte phocéenne est l’un des atouts majeurs du club.
« Ce stade pèse lourd sur les épaules de l'adversaire »
« C'était une ambiance, un stade presque plein, des chants, une grosse pression ; ce stade pèse lourd sur les épaules de l'adversaire. Il y a une sorte de chape de plomb qui tombe, doit sublimer les joueurs olympiens et rendre assez craintifs les joueurs adverses. C'était aussi une soirée extraordinaire pour le jeu, un match très ouvert, Saint-Étienne ambitieux au début, des situations devant le but qu'ils n'ont pas transformées par manque d'adresse, puis l'OM a imposé sa puissance, son organisation au milieu, mettant sur orbite les talents de Gomis, Thauvin, Payet, Lopez que j'ai trouvé très bon. On a vu de jolis buts, avec des centres ce qui est toujours très spectaculaire, et une petite perle de Gomis. »