OM - Baup : « À Manchester, Ferguson faisait 60 matchs avec 13 joueurs »
La rédaction

Élie Baup semble être au cœur de critiques au sein de l’OM. Un résultat positif à Nice est primordial pour éteindre le début d’incendie.

Le 10 Sport a évoqué en exclusivité dans son édition actuellement dans les kiosques l’agacement autour du management de l’entraîneur marseillais, Élie Baup. Après deux défaites de suite et des choix contestés, le coach phocéen semble être dans le collimateur de certaines personnalités au sein du club provençal. Baup souhaite se relancer ce vendredi face à Nice en Ligue 1 (20h30) et il s’est expliqué sur la façon, propre à lui-même, de manager son groupe.

« IL FAUT UNE STRUCTURE »

Comme Le Parisien le mentionne, Baup est souvent vu comme un conservateur, le statut primant sur la concurrence. Mais le coach de l’OM a répondu à la question par ces mots : « Celui qui ne joue pas est insatisfait. En fonction de la personnalité assise sur le banc, cela fait plus ou moins de bruit. Pour moi, 6 ou 7 joueurs au moins constituent la colonne vertébrale de l’équipe. Mais c’est pareil au PSG ou au Real Madrid. À Manchester, Alex Ferguson faisait 60 matchs avec 13 joueurs. C’est de la rigolade de dire que tu peux changer 10 mecs entre deux matchs. Il faut une structure. Certains cadres peuvent avoir des passages à vide et sortir. Dans les périodes plus compliquées, tu trouves d’autres solutions. »

TENSIONS AVEC ANIGO ?

Des rumeurs de tensions sont apparues, notamment liées aux choix du coach et à l’ambiance du vestiaire de l’OM comme Le 10 Sport l’a évoqué. D’ailleurs, la relation entre Élie Baup et José Anigo a semblé être tendue à la mi-temps du match contre le PSG (1-2). « Vous n’allez pas rebondir là-dessus quand même ? C’est un truc incroyable. José, comme moi, était fou d’avoir pris ce but quand nous sommes rentrés à la mi-temps. C’est monté haut, limite, il fallait se calmer. On est restés un moment sur ce but, puis on s’est projetés sur la suite. Voilà. Mais vous savez, avant de trancher, je parle beaucoup. Avec mon adjoint Franck Passi, le président, le directeur sportif, la cellule de recrutement... Il faut partager. C’est mieux que d’être tout seul en train de faire ta sauce, au risque de mettre tout le monde dans la m... »