Dimanche, l’OM recevait Nîmes en match amical pour la grande première de Roberto De Zerbi. Une rencontre perdue par les Olympiens (0-2), mais qui a tout de même permis d’entrevoir les principes de jeu du technicien italien. L’entraîneur des Crocos, Adil Hermach, a été impressionné par la capacité des joueurs à intégrer ses préceptes.
Opposé à Nîmes dimanche dernier, l’OM s’est incliné pour son premier match de préparation (0-2). Une rencontre dont il y a peu d’enseignements à tirer, les titulaires, dont le 11 devrait encore beaucoup changer dans les prochaines semaines, ayant laissé leur place aux jeunes en seconde période, mais qui a tout de même permis d’entrevoir les consignes tactiques de Roberto De Zerbi à ses joueurs.
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— le10sport (@le10sport) July 23, 2024
« Ils ne sont qu’à 10% de leurs capacités, mais tu vois que ça bosse dur la semaine
« C’était un bon match d’entraînement. Malgré toutes les réserves qu’on peut avoir, on a tout de suite senti la patte De Zerbi. Ils ne sont qu’à 10% de leurs capacités, mais tu vois que ça bosse dur la semaine. Il n’a pas eu besoin de beaucoup intervenir, si ce n’est pas du tout. C’est fort, en si peu de temps, de réussir à inculquer autant de consignes précises à un effectif que tu découvres », a confié Adil Hermach à La Provence.
« C’est assez impressionnant de voir à quelle vitesse ils ont réussi à se coordonner pour le pressing »
« Pour suivre son travail de longue date, j’espérais détecter quelques principes de jeu. C’est assez impressionnant de voir à quelle vitesse ils ont réussi à se coordonner pour le pressing », a poursuivi l’entraîneur de Nîmes. « Ils chassent très haut, engagent tout le bloc, même si ce n’est pas de l’individuel. On a été étouffé, c’est millimétré. Si tu es attentif à leurs déplacements, tu notes qu'aucun détail n’est laissé au hasard. Idem en phase de possession, la recherche permanente du surnombre dans le cœur du jeu. Beaucoup de remises, de triangles pour toucher en bout de chaîne des ailiers qui mangent la ligne. C’est malin d’avoir demandé à Quentin Merlin, qui a une belle technique, de quitter son couloir pour renforcer le milieu, à la construction. Bien sûr ce n’est pas allé au bout, aussi parce que l’équipe manque un peu de talent devant en attendant les recrues, mais les bases sont là : la relance, les circuits de passes… »