Joueur de l’OM entre 1980 et 1994, Eric Di Meco en a connu des phénomènes sur la Canebière. Et ce dans tous les sens du terme. L’ancien Olympien a notamment évolué avec Pascal Olmeta, un gardien connu pour son grain de folie. Et visiblement, il était capable de tout, comme de se ramener avec une arme à feu et de braquer Basile Boli, qui était alors le coéquipier d’Olmeta à Marseille.
Aujourd’hui consultant notamment sur RMC, Pascal Olmeta a porté le maillot de l’OM durant sa carrière de joueur. Entre 1990 et 1993, il était ainsi le gardien du club phocéen. A Marseille, certains ont alors pu voir de plus près son grain de folie. C’est le cas d’Eric Di Meco, qui a raconté une anecdote complètement folle concernant Olmeta et l’utilisation d’une arme à feu.
« Je l'ai vu arriver un jour à l'entraînement, sortir son calibre et tirer en l’air »
« Le joueur le plus dingue ? Pascal Olmeta. Je l'ai vu arriver un jour à l'entraînement, sortir son calibre et tirer en l'air, comme ça. Il venait à moto, même si c'était interdit, et une fois, pareil: sur l'autoroute, il a sorti son calibre et il a braqué Basile Boli, qui roulait tranquillement au volant de sa voiture. Evidemment, Basile ne l'a pas reconnu avec son casque, et il a eu la peur de sa vie. Au jubilé de Canto à Manchester, il sortait jusqu'aux trente mètres, il dribblait des mecs, il taclait... Sir Alex Ferguson est tombé amoureux de lui et depuis, il s'est mis en quatre pour être présent lors des matchs que Pascal organise pour son association », a alors balancé Eric Di Meco pour Var Matin.
« Deschamps aussi je l'ai braqué, dans un hôtel »
Pascal Olmeta avait d’ailleurs déjà raconté cette anecdote où il avait braqué Basile Boli, mais aussi Didier Deschamps. L’ancien gardien de l’OM expliquait alors : « A chaque fois, je l'emmerdais lui (Basile Boli). Un jour, à moto, je l'ai braqué sur l'autoroute Marseille-Cassis, avec un truc qui tirait des grenailles. J'avais mon casque, il était comme un fou ! Deschamps aussi je l'ai braqué, dans un hôtel. Après avoir escaladé jusqu'à sa fenêtre, je suis ressorti et je suis revenu frapper à sa porte. Il avait pris peur et quand il a ouvert, j'étais là avec un gros couteau. Il disait que j'étais jobard, mais bon, c'est pour ça qu'on s'aime autant, hein ».