OM pourquoi Lucho est remplacant
La rédaction

L'OM reçoit Ajaccio au Vélodrome (19h), et Lucho Gonzalez sera sur le banc de touche ! Logique, l'Argentin est au fond du sceau depuis le début de saison et ses stats s'en ressentent...

Ce soir ou jamais. Tout autre résultat qu’une victoire ce samedi soir (19h) contre Ajaccio au Vélodrome plongerait définitivement l’OM dans une crise bien profonde. Plus que jamais sous pression, Didier Deschamps joue inéluctablement sa tête tout à l’heure. Contre Ajaccio, huit des onze titulaires de mercredi soir contre Arsenal (0-1) seront alignés d’entrée de jeu. Mais cette fois, Lucho Gonzalez ne sera pas de la partie. Normal, le meneur de jeu marseillais est à des années-lumière de son meilleur niveau. Celui pour lequel Deschamps a longtemps milité à l’été 2009 pour le ramener sur la Canebière contre 24 millions d’euros. Dans L’Equipe du jour, le service de statistiques Opta nous dévoile en tout cas des statistiques bien alarmantes sur les prestations de l’Argentin depuis le début de saison.

Lucho n'est plus que l'ombre de lui-même « El Commandante » tire certes plus depuis le début de saison (2,1 tirs par match contre 1,6 en 2010-2011 et 1,9 en 2009-2010), mais son pourcentage de tirs cadrés est en net baisse (33,3% contre 48,9 et 46,8% ces deux dernières saisons). Le meneur de jeu marseillais possède surtout pour le moment un ratio buts/tirs très inférieur à celui des deux premières saisons à Marseille (6,7% contre 17,8% en 2010-2011 et 10,6% en 2009-2010), lui qui n’a inscrit que deux buts, l’un en Ligue 1 contre Sochaux lors de la première journée, l’autre contre l’Olympiakos en Ligue des champions. Mais le constat ne s’arrête pas là. Tout proche de partir cet été, Lucho est de moins en moins présent dans le jeu marseillais. Dans les trente derniers mètres, le numéro 8 marseillais réussit de moins en moins de passes (34% contre 45 et 46%), centre beaucoup moins (0,6 centre par match contre 4,4 et 2,9) et récupère surtout de moins en moins de ballons (5,9 par match contre 7 et 6,1). Oui, comme l’OM, Lucho est bien une bête malade…