Depuis son arrivée dans la cité phocéenne, le boulot d’Elie Baup est loué par tous. Un temps révolu. Face à Lyon, mercredi soir, le technicien n’a pas toujours fait les bons choix. Explications.
Pour remplacer Didier Deschamps, l’OM, et ses supporters, imaginaient une pointure. Est arrivé Elie Baup, l’ancien coach de Toulouse, au palmarès presque vierge. Mais en quelques semaines, l’entraîneur à la casquette impose sa patte, et obtient le respect de son vestiaire, comme des observateurs. Une période qui touche peut-être à sa fin avec la lourde défaite concédée hier sur la pelouse du Vélodrome face à Lyon (1-4). Oui, Elie Baup n’a pas toujours fait les bons choix.
Le système
Avec la fin de la suspension de Joey Barton, Elie Baup gagnait une solution au milieu de terrain. Et au lieu de faire souffler quelques joueurs, comme Cheyrou ou Kaboré, très utilisés depuis le début de l’année, le technicien phocéen a opté pour un changement de formation. Du 4-2-3-1 très performant, il est passé à un 4-3-3 plus solide. Mais pas forcément adapté aux joueurs marseillais. Comme Cheyrou et Barton, parfois un peu trop excentré. Et surtout pour Valbuena, qui n’est jamais meilleur que dans une position axiale.
Quid de Diawara
Souleymane Diawara n’a pas joué pendant sept mois, entre la saison dernière et le début de l’exercice 2012-2013. Et pourtant, après avoir déjà été titularisé dimanche face à Lille, le défenseur central était à nouveau aligné hier soir contre Lyon. Et face à Bafétimbi Gomis, il a affiché toutes ses faiblesses, compréhensives après une si longue indisponibilité, difficile à surmonter à 33 ans. Hier, Baup aurait du faire souffler son guerrier, et titulariser Fanni, très bon dans l’axe en début de saison.
Aucun changement
En trois jours, l’OM affrontait deux des meilleures équipes du championnat, avec Lyon et Lille. Alors bien sûr, le banc de l’OM, quantitativement et qualitativement, a des manques. Mais certains joueurs auraient mérité d’être titularisés lors de l’une de ces rencontres. On pense bien sur à Lucas Mendès, le Brésilien, qui a jusqu’ici montré de belles choses. Ou bien à Abdullah, véritable alternative au poste de sentinelle. Et bien sûr, au pauvre Raspentino, toujours cantonné au banc.
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