Revenu de nulle part en Ligue 1, l'OM, à l'image de l'OL, est obligé de faire avec la crise. Et José Anigo a sa solution : faire confiance, enfin, aux jeunes du centre de formation. Didier Deschamps sait ce qu'il lui reste à faire.
Fragilisé par la crise économique, l’OM, à l’image du virage entrepris par l’OL, n’a plus le choix et se retrouve obliger de faire confiance aux jeunes du club. Le dernier mercato en est la preuve : Lucho Gonzalez, le plus gros salaire du club, est parti, et seul Brandao est revenu de prêt. Ils étaient ainsi quatre jeunes formés au club à prendre place sur le banc dimanche soir contre Lyon, pour pallier les absences des frères Ayew, toujours à la CAN : Jean-Philippe Sabo (24 ans), Larry Azouni (17 ans), Wesley Jobello (18 ans) et Chris Gadi (19 ans). Pour José Anigo, interrogé ce mardi au micro d’OM TV, c’est en tout cas la voie à suivre par l’OM et Didier Deschamps.
Anigo : « Les jeunes, c’est l’avenir de l’OM » « Economiquement, on se doit maintenant de penser à ça, a affirmé le directeur sportif marseillais. Le fait que beaucoup de joueurs partent à la CAN a permis à ces joueurs de pointer le bout du nez avec les professionnels. Certains ont dû, je l’espère, marquer des points aux yeux du staff. C’est l’avenir de l’OM. Des jeunes ont intégrés l’équipe de France, on a une génération qui est en demi-finale de la Champions League des U19, ils ont fait un gros parcours. Il faut y penser, ils feront l’OM de demain. Pas dans la totalité, car 80% des joueurs de l’équipe viennent de l’extérieur mais 20% d’entre eux doivent constituer l’équipe. »
Le message est passé. Les prochains Ayew, Nasri, Flamini ou encore Benatia se font attendre.
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