Après le départ de Deschamps, la direction de l’OM a fait confiance à Elie Baup. Le technicien est arrivé seul, et s’appuie sur les hommes déjà présents au club. Parmi eux, Franck Passi, qui livre les dessous de leur relation.
Aujourd’hui, les entraîneurs ne sont plus seuls. A l’image de Didier Deschamps ou Laurent Blanc, les techniciens modernes fonctionnent souvent en binôme. Elie Baup, lui, est arrivé tout seul pour sa nouvelle mission à la tête de l’Olympique de Marseille. L’ancien gardien de but à donc du composer avec un staff, et des hommes, qu’il ne connaissait pas. Franck Passi, qui s’est exprimé hier sur le site internet du club phocéen, donne des détails sur cette collaboration forcée.
« Il me laisse diriger pas mal de séances »
Forcée, mais respectueuse. Sans connaître ses nouveaux collègues, l’ancien consultant n’a pas hésité à déléguer les tâches. Ainsi, Franck Passi, jusqu’ici à la tête de l’équipe réserve de l’OM, jouit d’une grande liberté de mouvements : « La complémentarité s’est fait naturellement. Il y a projet avec l’équipe. Au niveau des entraînements, je propose des exercices à Elie qui donne son aval en collaboration avec la préparation physique. Il me laisse diriger pas mal de séances, il prend en charge les entraînements et l’aspect tactique quand on se rapproche des matches. Il me laisse de l’espace pour les entraînements, c’est bien ». Oui, comme dans un couple moderne, Baup et Passi se partagent les tâches.
« Il a beaucoup observé »
On avait quitté l’OM boitillant la saison passée, on le retrouve en pleine forme en ce début de saison. Pour Franck Passi, c’est l’effet Elie Baup, qui en plus des considérations tactiques, concentre ses efforts sur le mental de ses troupes : « Dès le départ, il a posé ses bases et de la rigueur au niveau du groupe. Il y a un courant positif, tout le monde travaille ensemble pour y arriver. Il a su être le leader de la locomotive qui a démarré à Crans-Montana. On a montré un visage intéressant durant le premier stage et cela a donné de la confiance car la fin de saison a été difficile. Il a beaucoup observé, il a eu des entretiens individuels avec les joueurs. Il a fallu les remettre en confiance par la philosophie de jeu. Il a créé des ondes positives pour que la confiance revienne dans le groupe ».