OM : Amalfitano fait marche arrière !
La rédaction

Auteur d’une sortie remarquée et acerbe envers plusieurs de ses coéquipiers ce matin dans La Provence, Mogan Amalfitano est revenu sur ses propos cet après-midi en conférence de presse. Pour les adoucir. Mais le mal est fait…

Déjà peu brillant sur les terrains depuis deux mois et sa première sélection en équipe de France, le 29 février en Allemagne, Morgan Amalfitano aurait pu s’éviter une nouvelle polémique dans un contexte difficile. Dans un entretien accordé ce mercredi à La Provence, le milieu offensif marseillais n’y était pas allé de main morte envers certains de ses coéquipiers. « Un noyau de joueurs fait les efforts. Mais je ne sais pas si tout le monde les fait et travaille pour. On doit s'en sortir avec ce noyau qui a envie d'aller au bout. Beaucoup calculent, alors qu'il ne faut pas agir ainsi dans une telle période, déplorait l'ancien Lorientais. On sait qui triche et qui ne triche pas. Il faut prendre ceux qui ont envie. C'est leur état d'esprit, on ne peut pas les changer maintenant. On aurait dû régler les choses bien avant. Cela nous aurait permis de ne pas nous retrouver dans cette situation. »

Amalfitano : « Je n’ai visé personne »
Des propos très forts, lourds de sens, alors que la tension s’envenime depuis plusieurs semaines dans un vestiaire marseillais plombé par une saison catastrophique et la guéguerre Anigo-Deschamps, qui ont fait beaucoup de bruit à la Commanderie tout au long de la journée. Présent en conférence de presse cet après-midi, Morgan Amalfitano est revenu sur cette sortie remarquée. Histoire d’adoucir ses propos et de calmer les ardeurs. « C'était une façon d'expliquer qu'on n'était à pas 100% tous ensemble en même temps, a-t-il martelé. Tout simplement. Je n'ai visé personne. Moi je suis là, je vais donner le maximum pour Marseille jusqu'au bout, essayer de faire mon boulot, après le reste ce n'est pas moi qui le gère. On a chacun nos caractères. Dans ce groupe ça s'est passé de cette façon, on ne va pas revenir en arrière, maintenant justement on veut avancer. Il faut passer à autre chose... »

Pas sûr, tout de même, que ce soit le sentiment partagé par tous ses coéquipiers…