Alors qu'Anthony Lopes a été victime d'un pétard lancé par plusieurs fans messins, Philippe Piat prend position pour le portier portugais.
Si le FCMetz avait débuté de la meilleure des manières sa rencontre face à l’Olympique Lyonnais samedi dernier, l’arbitre de la rencontre a tout simplement décidé d’arrêter le match après l’agression d’Anthony Lopes par plusieurs supporters messins. Le portier rhodanien a reçu un pétard et a dû consulter un ORL aux urgences, et sur RMC, PhilippePiat, président de l’UNFP, déplore ce genre d’incidents.
« Inacceptable »
« Il y a un ras-le-bol parce que ça commence à s’amplifier ces agressions contre les joueurs. On l’a vu à Bastia il y a quelques semaines, à Nice ensuite et maintenant à Metz. Il faut faire quelque chose, a déploré le dirigeant. D’autant plus que parallèlement à ça, il y a des associations de supporters qui souhaitent être plus qu’entendues et faire partie des instances du foot. Mais avant de les intégrer, il faut que ce genre de choses s’arrête. Elles doivent montrer qu’elles peuvent avoir de l’impact et une capacité à contrôler les supporters pour éviter ces choses qui deviennent inacceptables. Elles doivent agir maintenant. On ne peut plus accepter que l’intégrité des joueurs soit mise en danger. Il y a une éducation à faire, ça ne peut pas durer comme ça. Les supporters responsables de ce genre d’actes doivent être dénoncés par les spectateurs qui sont autour. Puis, il faut sanctionner les clubs pour ces agissements en retirant des points ou en faisant autre chose. Ça mettra les supporters devant leurs responsabilités s’ils veulent commettre de tels gestes. Ils comprendraient que cela se retourne contre leur propre club. Parce que les matches à huis clos, ça ne marche pas. En tout cas, le ras-le-bol, c’est que ça ne peut pas durer comme ça », assure-t-il.