L'Olympique Lyonnais traverse une tempête financière malgré ses résultats positifs en Ligue 1, la DNCG décidant de rétrograder le club en Ligue 2 à titre conservatoire en fin de saison. Tandis que John Textor affiche sa confiance, un spécialiste estime que la situation pourrait avoir moins d'impact sur l'OL qu'elle n'en aurait sur Textor lui-même.
Quand le sportif va bien, c’est les finances qui plongent l’Olympique Lyonnais dans la crise. La DNCG a pris des mesures fortes malgré la confiance affichée par John Textor après sa sortie de la LFP, décidant de rétrograder l’OL en Ligue 2 à titre conservatoire en fin de saison, d’encadrer la masse salariale du club et de l’interdire de recrutement. Faut-il alors être inquiet pour l’avenir de la formation phocéenne ?
Un grand nom de l’OL est passé proche de la mort ! https://t.co/oVTK1AXR5b pic.twitter.com/GdNDkrdZ02
— le10sport (@le10sport) October 29, 2024
« Je suis plus inquiet pour Textor que pour l'OL »
Dans des propos accordés à L’Équipe, Vincent Chaudel, affiche sa position. « Je suis plus inquiet pour Textor que pour l'OL. Car il y a derrière un fonds, Ares. Si Textor n'arrive pas à honorer sa créance, Ares récupérera le bébé et le gérera comme le fonds Elliott l'a fait pour l'AC Milan », confie le fondateur de l'Observatoire du sport business. Un scénario à la Bordeaux ne serait donc pas à craindre pour Lyon.
« Ils ont tous le même intérêt »
« Souvent dans les contrats de prêt, il y a une clause de changement de contrôle, il faut les accords de tous les prêteurs », précise un connaisseur de ces procédés. Et Vincent Chaudel de poursuivre : « Mais les autres créanciers ne veulent pas que le club tombe en Ligue 2. Ils ont tous le même intérêt. »