Alors qu’ils s’apprêtent à célébrer leur titre de champion de France, les Montpelliérains sont loin de posséder un train de vie aisé. Le budget moyen du club ne permet pas d’excès, surtout lorsqu’il s’agit des salaires des joueurs. Loulou Nicollin est pourtant prêt à casser la tirelire grâce à des revenus imminents.
Réputé pour la clarté de ses finances, Montpellier n’a pas pour habitude de dépenser à outrance. C’est Louis Nicollin en personne qui paye de sa poche, et même si le personnage est fantasque, le dirigeant est on ne peut plus sérieux avec ses finances jugées modestes pour un club de Ligue 1.
De gros sous à venir Mais la donne risque de changer. Tout proche du sacre en Ligue 1, le club devrait percevoir une jolie petite somme qu’il redistribuera en partie aux joueurs en guise de prime. Et ce n’est pas tout. Vient ensuite le versement des droits télés qui s’élèverait à au moins 40 millions d’euros en cas de titre. Enfin, les trois joueurs majeurs du MHSC que sont Giroud, Belhanda et Yanga-Mbiwa , sont très convoités. S’ils ne devraient pas tous quitter Montpellier, il semble peu probable de retrouver ces trois talents sous le maillot bleu et orange la saison prochaine. Olivier Giroud, dont le départ est sérieusement envisagé, disposerait d’une clause de départ estimé entre 10 et 16 millions. Ses deux coéquipiers, moins décidés à partir, sont eux estimés à près de 10 millions chacun. Bref, pas d’inquiétude financière pour Nicollin qui pourrait même déroger à sa ligne de conduite.
Montpellier change de statut Le président héraultais serait effectivement prêt à rehausser certains salaires jusqu’à 150 000 brut mensuels, au lieu des 90 000 actuels de Giroud, en haut de la grille des salaires de Montpellier. Ajoutez à cela les diverses primes que percevront les joueurs, ainsi que les prolongations d’éléments clés du vestiaire tels que Dernis, Jeunechamp, Delpagne, ou Pitau. Sans compter les prochains investissements dans les centres administratif, de formation et d’entraînement. La révolution est en marche du côté de la Mosson.
Eric Bethsy