En proie à de grandes difficultés financières, Jean-Michel Aulas devrait être contraint de conserver Claude Puel dont le licenciement s'avère trop onéreux. A moins que les actionnaires ne l'y obligent.
Depuis trois ans et l’arrivée de Claude Puel comme entraîneur, l’histoire se répète inlassablement pour l’Olympique Lyonnais : une énième saison vierge de titres. Un bilan indigne du rang de l’OL. Une erreur stratégique de la part de Jean-Michel Aulas. Face à son propre constat d’échec, le président lyonnais a donc tenté de trouver une solution palliative. Comme l’a révélé Le 10 Sport, un accord de principe avec Leonardo pour la saison prochaine avait été trouvé avant que celui-ci ne prenne les rênes de l’Inter Milan. Il a ensuite sondé Eric Gerets mais dont le rachat du contrat s’avérait trop important, pour finalement rencontrer Jean Fernandez au début du mois d’avril dans ses locaux de la CEGID.
Impossibilité financière de licencier Puel
Mais les intentions de Jean-Michel Aulas ont visiblement changé. Avec un déficit qui devrait s’élever aux alentours de 60 millions d’euros en fin de saison, le président lyonnais est contraint de serrer les cordons de sa bourse. Et le maintien de Claude Puel, à qui il reste encore une année de contrat, en fait partie. L’entraîneur rhodanien semble d’ailleurs soit bien informé, soit sûr de lui. « Je vais faire ma quatrième année de contrat », affirmait-il au Progrès le 25 avril dernier. Raison de cette positive attitude ? Son éventuel licenciement devrait coûter bien plus que les 3 millions d’euros correspondant au versement de sa dernière année de contrat. On le voit mal en effet se faire débarquer sans réclamer d’indemnités de licenciement. Et ça, le président Aulas n’en a pas les moyens.
Aulas confirme qu'il ne peut pas se séparer de Puel
Une information confirmée au 10 Sport par le club lyonnais. « La question d’un éventuel licenciement de Claude Puel n’est pas à l’ordre du jour et, de fait, son impossibilité pour des raisons financières également, assure l'Olympique Lyonnais. Jean-Michel Aulas rappelle que s’il avait écouté certains spécialistes qui conseillaient de ne pas garder Claude Puel au soir de la 7ème journée, l’OL ne serait certainement pas aujourd’hui en course pour une 15ème qualification consécutive pour une Coupe d’Europe. »
Retrouvez l'intégralité de cet article dans votre journal Le 10 Sport, disponible dans les kiosques depuis jeudi.