Suite à l’annonce de la grève prévue le weekend du 30 novembre, Michel Seydoux a justifié le mouvement par une volonté « d’avoir un football durable en France ».
Michel Seydoux, le président du LOSC, a également souhaité justifier l’annonce de la grève prévue le weekend du 30 novembre afin de contester le projet de taxe à 75%.Adopté en première lecture par l'Assemblée nationale vendredi, le projet de taxe à 75% se trouve désormais devant le Sénat. « C'est cri du coeur, un d'alarme, un désespoir presque », a-t-il déclaré jeudi sur RTL.
« UN CRI DU COEUR »
« Un cri qui vient du fond parce que nous sommes en danger, parce que l'économie du football ne va pas bien, parce que taxer des clubs qui perdent de l'argent n'existe pas », a expliqué le président du LOSC, qui a répété que les clubs feront grève si le gouvernement français maintient la taxe à 75%. « Ne croyez pas que c'est pour se faire plaisir, c'est pour faire en sorte d'avoir un football durable en France », a ajouté Michel Seydoux, répétant que « c'est un cri d'alerte parce que nous pensons aux millions de supporters qui nous suivent ». « Les gens retiennent le salaire exorbitant de tel ou tel joueur, mais ils ne se rendent pas compte de la réalité économique de leur club », a-t-il insisté.
« UNE SITUATION PRÉOCUPANTE »
« Nous pourrons être entendu, tant mieux. J’espère que le sujet sera bien celui qui nous préoccupe et surtout qu’il y aura des solutions au bout de cet entretien, avait déjà indiqué Jean-Pierre Louvel, président du Havre et de l’UCPF, alors qu’une rencontre est prévue la semaine prochaine avec le président de la République François Hollande. La situation est plus que préoccupante, elle devient très urgente et j’espère que ce rendez-vous aboutira sur quelque chose ».