En pleine crise du Covid, Vincent Labrune, fraîchement élu à la tête de la LFP avait du gérer le fiasco Mediapro dont il n'était pas à l'origine. Le groupe espagnol s'était retrouvé dans l'incapacité de payer à cause de la pandémie qui avait engendré une crise mondiale, mais Vincent Labrune se satisfait pourtant de sa gestion dans un discours qui tranche avec les révélations de Jaume Roures, le patron de Mediapro.
Alors que la gestion des droits télé fait grandement parler en ce moment, le football français sort pourtant d'une crise sans précédent avec Mediapro. En 2019, le groupe espagnol rachète les droits de diffusion de la L1 pour 780M€ au total. Le jackpot pour le football français. Mais cela s'est rapidement changé en fiasco. Et pour cause, la crise du Covid frappe le monde entier et l'économie du football n'y échappe pas. Ainsi, le groupe Mediapro, qui avait créé la chaîne Téléfoot à cette occasion, n'est plus en mesure de payer et cesse d'émettre. Une catastrophe que doit gérer le nouveau président de la LFP, un certain Vincent Labrune.
LFP : Vincent Labrune a demandé son départ https://t.co/H6uI4uRCSa pic.twitter.com/Hr2oZ4IHkh
— le10sport (@le10sport) September 4, 2024
Labrune salue son «exploit» avec Mediapro
L'ancien président de l'OM trouve d'abord une solution avec Amazon qui accepte de récupérer les huit matches sur dix lâchés par Mediapro pour 250M€. Et dans une grande enquête de So Foot, Vincent Labrune se réjouit d'ailler de cette sortie de crise. « Ils ne pouvaient pas payer et on a fait un exploit en récupérant 100 millions d’euros (en décembre 2020) », révèle ainsi le président de la LFP.
Mediapro n'a pas la même version
Des propos qui tranchent avec ceux tenus en septembre 2021 par Jaume Roures. « On n’a pas jeté l’éponge, on n’a pas pu négocier avec la ligue. Sinon, on serait là. [...] On a dit qu’avecla crise économique, il fallait discuter des prix. [...] On a demandé un rabais de 200 millions d’euros sur la valeur totale de notre contrat sur le seul temps du Covid », assurait alors le patron de Mediapro, dans le cadre d’une mission parlementaire sur le financement du sport et les droits audiovisuels sportifs. Une version bien différente de de celle de Vincent Labrune.