FC Nantes : « Face au PSG, j’ai eu peur qu’on en prenne 6 ou 7 … »
La rédaction

Le défenseur du FC Nantes Oswaldo Vizcarrondo est revenu sur la lourde défaite (5-0) encaissée dimanche au Parc des Princes face au Paris Saint-Germain.

« On les a trop respectés », avait déploré l’attaquant serbe Filip Djordjevic après l’humiliation subie par le FC Nantes dimanche au Parc des Princes (5-0). Dans les colonnes de Ouest-France, le défenseur vénézuélien Oswaldo Vizcarrondo est revenu sur la soirée difficile des Canaris qui retrouveront leur bourreau dans deux semaines en demi-finale de la Coupe de la Ligue.

« LE PREMIER BUT A COMPLÈTEMENT MODIFIÉ LE RAPPORT DE FORCE »

« On avait évidemment beaucoup travaillé à la vidéo les habitudes parisiennes sur coups de pied arrêtés. Et au final, on prend un but d’entrée sur un classique parisien : déviation de Cavani au premier poteau et but de Thiago Silva derrière. Ce but a complètement modifié le rapport de force de la rencontre et l’équilibre de l’équipe. Quand tu as beaucoup travaillé un match à la vidéo en préparant un scénario et qu’après dix minutes, tu es déjà mené 1-0, tu es un peu perdu… Tout le travail préalable est gâché et tu ne sais plus trop comment procéder. Surtout qu’en perdant aussi vite 0-1 contre ce genre d’équipe, tu te condamnes car derrière, elle exploite le moindre détail que tu négocies mal. Ça change le match. »

« J’AVAIS JUSTE ENVIE QUE ÇA SE TERMINE »

« À la pause, on a essayé de se remotiver, de travailler surtout l’aspect psychologique. Malheureusement, ça n’a servi à rien… Si en première période ils avaient eu le ballon sans se créer beaucoup d’occasions, ensuite on n’a plus vu la balle en seconde période. À partir de l’heure de jeu, je regardais souvent le tableau d’affichage du stade... J’avais juste envie que ça se termine, de me doucher et de passer à autre chose. Avec 0-5 dès la 64e minute, j’ai eu peur que l’on en prenne six ou sept… Il fallait vraiment fermer à double tour derrière et penser à ne plus en encaisser. Contre ces grandes équipes, le facteur psychologique est primordial. Là, on avait l’impression d’être sans cesse sous pression. Mais il ne faut pas non plus entrer dans un confort et penser qu’il était normal de perdre à Paris et que notre bonne dynamique va reprendre naturellement. »

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