Jean Tigana vit des moments difficiles chez les Girondins de Bordeaux. Mauvais résultats, moral dans les chaussettes et un risque de licenciement. Et pour couronner le tout, David Bellion en remet une couche.
Dans une interview accordée à Goal.com, David Bellion est revenu sur son début de saison cauchemardesque avec les Girondins de Bordeaux, mais aussi sur la relation houleuse qu'il a entretenu avec son entraîneur de l'époque, Jean Tigana et l'admiration qu'il porte à Laurent Blanc et Sir Alex Ferguson. Extraits.
Son départ des Girondins:
"Je n’ai mis le couteau sous la gorge de personne pour partir. D’une certaine manière, j’ai tout tenté pour jouer et l'entraîneur qui était en place m’a fait clairement comprendre que je pourrais mettre 200 buts à l’entraînement, ça ne changerait rien. Donc ça ne sert à rien de se taper la tête contre les murs."
Sa relation avec Jean Tigana:
"On va dire qu'il y a quelques fois des incompatibilités d’humeur. Je ne suis pas né de la dernière pluie et quelque fois le regard en dit long. Et dans les yeux, on voit à un moment donné quand quelqu’un ne t’apprécie pas, que ce soit sportivement ou humainement. Moi la communication, les sorties médiatiques, c’est pas trop mon truc. Mais quand je sors, je dis la vérité."
Tigana dans l'intimité:
"Il y a des gens qui se font passer pour Mère Theresa, pour des personnnes super gentilles et super cools à la télé. Mais la télé, c’est de la communication et ils y en a qui se façonnent des images de Caliméro, qui clament ne jamais savoir ce qu’il se passe :" Pourquoi ? On ne comprend pas ? ", et après il tape sur les autres."
Alex Ferguson et Laurent Blanc:
"Pour moi, ce sont des modèles. Que ce soit Alex Ferguson, qui est d’une autre génération mais qui sait comprendre les jeunes, ou Laurent Blanc, qui ne m’a pourtant pas fait jouer pendant an. Mais c’est une personne que j’apprécie car je n’ai pas d’amertume, pas d’aigreur vis à vis de quelqu’un à qui j’ai toujours dit ce que je pensais."