Comment le PSG devient le jouet des grands clubs
La rédaction

Depuis que les Qataris ont posé leurs valises pleines d’euros à Paris, les grands clubs étrangers semblent se servir d’eux afin de parvenir à des fins peu scrupuleuses. Explications.

Les grands clubs en sortent grandis Le Milan AC est le grand vainqueur des deux négociations entreprises avec le PSG depuis l’ère Leonardo. Que ce soit pour les dossiers Pato ou Silva, le club de la capitale est toujours bien parti mais s’est à chaque fois retrouvé le bec dans l’eau. Le Real, sur les dossiers Kaka et Higuain, même s’ils n’ont rien d’officiel, même chose. En mettant fin à une transaction financière juteuse, les dirigeants de ces clubs montrent qu’ils ne sont pas vénaux et raffermissent le respect de leurs supporters à leur égard.

Les joueurs sollicités sont relancés Les transactions entre le PSG et Manchester City concernant Carlos Tévez ont finalement accéléré son processus de réhabilitation. En disant non, l’attaquant argentin s’est relancé aux yeux des supporters et ses détracteurs, qui pensaient qu’il n’était qu’un mercenaire. Sur le terrain, il s’est remis à cartonner. Et, au final, il termine champion d’Angleterre alors qu’il était devenu un pestiféré. Le cas Thiago Silva est différent, le Brésilien étant d’accord pour venir. Mais, à terme, on peut se demander si un échec des négociations n’a pas servi ses intérêts… financiers. Pourquoi ne reviendrait-il pas voir son patron au Milan AC en lui disant : « Vous dites que vous m’aimez mais le PSG était prêt à me payer 9ME annuel. Ici, je n’en gagne à peine la moitié. Il y a comme un problème, non ? »

Les agents se forgent une notoriété Avant l’affaire Carlos Tévez, qui a animé tout le mercato hivernal d’Angleterre en Italie en passant par l’Argentine, qui connaissait vraiment Kia Joorabchian ? Dans le grand public, pas grand monde. Depuis, ce businessman d’origine iranienne chargé de s’occuper des intérêts de « L’Apache » s’est fait un nom, a surmultiplié ses followers Twitter, a même dû faire fermer un faux compte et montré ses capacités à négocier. Malin, non ?

Leonardo perd en crédibilité C’est certainement le coup le plus dur à gérer pour le PSG : la perte de crédibilité et une image écornée. Depuis un an, le club de la capitale fait parler de lui, c’est évident mais commence lentement à se tailler une réputation de « loser ». A chaque mercato naît désormais la rumeur PSG et l’échec qui va l’accompagner. Et il est fort probable que les dirigeants qataris, forcément conscients du problème, aient basé leur réflexion sur ce point à l’heure de penser à larguer Leonardo il n’y a pas si longtemps.