Bernard Caïazzo, le président du conseil de surveillance de l’ASSE, tacle sévèrement Jean-Michel Aulas, le président de l’OL, deux jours après le derby remporté par Lyon, sur Sport365.
Deux jours après le match, le derby n’est toujours pas terminé entre Saint-Etienne et Lyon. L’OL s’est imposé pour la septième fois d’affilée à Geoffroy-Guichard mais nombre d’incidents ont émaillé la soirée de dimanche. Jean-Michel Aulas a notamment accuséStéphane Ruffier de l’avoir frappé, des propos fortement contestés par le portier des Verts. Bernard Caïazzo, le président du conseil de surveillance de l’ASSE, n’a pas apprécié, mais alors pas du tout, l’attitude du président de l’OL.
Derby ASSE-OL : Ce qu'il s’est vraiment passé entre Aulas et Ruffier
« C’EST GROTESQUE »
« Il n’y a pas une personne censée en France qui croit ses propos. C’est grotesque. Il (Aulas) utilise le diffuseur (Canal+) pour faire passer un message mais, aujourd’hui, cela se retourne contre lui. Les journalistes et les observateurs savent très bien qui est Jean-Michel Aulas. Faire des fausses accusations fallacieuses pour faire de la com’, ça n’est pas correct. Aimer les joueurs, ce sont les défendre et non pas inventer des histoires sordides à dormir debout » , explique Caïazzo sur Sport365.
« UN JOUR, ON VA SE RETROUVER AVEC DES MORTS »
Le président du conseil de surveillance de l’ASSE poursuit : « Le budget de l’OL est encore deux fois supérieur à celui de Saint-Etienne. Quand on gagne dans ce cas-là, on ne doit pas humilier l’adversaire. L’être humain humilie les autres, c’est la vie mais, pour moi, le plus gros défaut est d’humilier les autres. Aulas sort du cadre du sportif. On peut le voir avec les garçons qu’il a humiliés cet été (ndlr : Bafé Gomis et Jimmy Briand) et qui ont fait un match de très haut niveau dimanche. Mais est-ce que ce sont les valeurs du sport ? Je ne suis pas sûr. Si nous on fait la même chose, on arrive à quel niveau de violence ? Un jour, on va se retrouver comme dans certaines villes avec des morts »