Robert Herbin, ancien joueur et coach de l’ASSE, s’est confié concernant les difficultés défensives des Stéphanois depuis quelque temps.
Derrière le PSG, la place est libre. Les champions de France sont tout bonnement ancrés à la première place de la Ligue 1 et rien ne semble pouvoir se mettre en travers de leur chemin. Mais, à partir de la deuxième place, tout est jouable. Pour le moment l’AS Monaco tient la corde, à huit points de leurs principaux concurrents : l’OGC Nice et l’ASSE. Le véritable suspens de la fin de la saison réside dans la lutte au podium et les Verts notamment, ont les dents longues, soucieux de décrocher une place qualificative pour la Ligue des Champions.
« L’absence de Perrin est préjudiciable »
Pour atteindre leur objectif, les hommes de Christophe Galtier devront toutefois gommer leurs problèmes défensifs, qui ont eu raison d’eux lors du match face à l’OM (1-1). « Lorsque nous sommes parvenus à ouvrir le score, j’étais persuadé que la messe était dite. Il restait cinq minutes plus le temps additionnel. Durant cette période, nous avons manqué de maturité » a analysé Robert Herbin, ancien coach et joueur de l’ASSE, dans les colonnes du Progrès, avant de déplorer l’absence de Loïc Perrin. « Il nous a manqué un patron au sein de notre défense qui soit capable de pousser un coup de gueule afin que tout le monde garde son sang-froid. Loïc est le seul qui puisse jouer ce rôle, mais il n’est pas là et dans ces circonstances, son absence nous est préjudiciable ». Que l’ancien milieu défensif se rassure, le défenseur stéphanois devrait bientôt retrouver les siens.
« Nous ne méritons pas d’être troisièmes »
De son côté, Christophe Galtier s’est montré particulièrement agacé, après le match nul concédé face à l’OM. « Si nous ne sommes pas troisièmes, c’est parce que nous ne méritons pas de l’être. Il y a un manque de lucidité sur la dernière minute, conséquence de la fatigue. Il suffisait de faire différemment, notamment sur le duel aérien où l’arbitre siffle faute » a expliqué le coach de l’ASSE. « Nous connaissons la qualité sur les phases arrêtées de Romain Alessandrini. Mais, l’important c’est tout ce qui se passe avant. À 11 contre 10, nous devons être lucides. Il ne faut pas inciter l’arbitre à siffler. À la sortie, nous sommes lourdement sanctionnés sur un match qui nous tendait la main ».