ASSE : Sinama-Pongolle, un transfert impossible ?
La rédaction

Prêté avec option d’achat par le Sporting à Saint-Etienne, Florent Sinama-Pongolle souhaite s’engager définitivement avec l’ASSE cet été. Mais l’indemnité de transfert fait réfléchir Roland Romeyer, qui hésite...

Malgré une saison compliquée, émaillée par des blessures à répétition, Florent Sinama-Pongolle, prêté un an avec option d’achat par le Sporting Portugal à Saint-Etienne, ne l’a jamais caché : il souhaite poursuivre l’aventure dans le Forez. « Comme je l’ai dit, et je n’ai pas changé d’avis, je ne suis pas de passage, confirmait-il mi-mars dans LeProgrès. Ce serait une satisfaction de poursuivre l’aventure. C’est mon choix. Mais, bon, cela ne dépend pas que de moi. » Sa position n’a guère changé depuis. Des discussions ont même été entamées sans, pour le moment, aboutir à quelque chose. « Actuellement, le club n’a pas pris de décision, mais c’est tout à fait normal, le championnat n’est pas fini, tentait de rassurer cette semaine Christophe Galtier. Il y a des discussions entre Sinama et le club, et il y aura aussi des discussions entre les deux clubs. Aujourd’hui rien n’a été arrêté. »

L’ASSE ne mettra pas 3,5 M€ pour Sinama Pourquoi l’ASSE tâtonne ? Car recruter Florent Sinama-Pongolle (20 matchs, 4 buts en L1 cette saison) a un prix : 3,5 millions d’euros d’indemnités de transfert (le montant de l’option d’achat), plus un salaire élevé (actuellement de 90 000 euros net mensuels au Sporting, l’ASSE en prend en charge 75 000). Or, à ce tarif-là, Saint-Etienne n’a actuellement pas les moyens de le conserver. « Même s’il nous donne satisfaction, 3,5 millions d’euros, ce n’est pas des cailloux », explique aujourd’hui Roland Romeyer dans L’Equipe. Pour le moment, le président du directoire de l’ASSE semble tabler sur une offre de moins de un million d’euros pour racheter la dernière année de contrat de l’international français de 26 ans. Reste à convaincre le Sporting... Sinama-Pongolle, lui, semble prêt à faire des concessions salariales. Mais Romeyer n’est pas pressé : « Il n’y a pas le feu dans ce dossier. Maintenant, si on n’avait pas l’intention de le garder, on n’aurait pas entamé des négociations avec lui. »

Plus vite ce sera fait, mieux ce sera...