Frustré depuis l'élimination du Real Madrid en 8ème de finale de la Ligue des champions, Iker Casillas voit son club remporter le championnat espagnol. Le gardien Merengue l'a promis à ses supporters. Un peu présomptueux.
Iker Casillas n’est plus le meilleur gardien du monde mais il a transféré le cran qu’il avait sur sa ligne de but devant les micros de la presse espagnole. Alors que dans la soirée le FC Barcelone se déplace dans un derby chaud à l’Espanyol (33ème journée), le portier des Merengue en a profité pour mettre la pression sur le leader de la Liga. « Certes, nous sommes tous déçus (de l'élimination en Ligue des champions), l'équipe, le club, les supporters. Mais nous allons oublier tout cela en gagnant le titre de champion d'Espagne », a indiqué le champion d'Europe 2008. Pourtant, les Madrilènes, à trois points derrière les Barcelonais, ne semblent pas les mieux armés pour cette fin de championnat.
"Saint Iker" voit la lumière au bout du chemin A commencer par le match de demain soir. Le Real reçoit le 3ème de Liga, Valence, qui se déplace mal mais reste sur quatre victoires lors des six dernières journées. Compliqué, d’autant que Madrid ne s’est pas totalement remis de la leçon reçu du côté du Camp Nou la semaine dernière et a du batailler pour s’imposer à Almeria dans la semaine. Mais là encore « Saint Iker » prêche la bonne parole de son club de cœur : « Je vois le calendrier et ils ont trois matchs à domicile contre des équipes qui luttent pour ne pas descendre. Ils ont deux déplacements difficiles contre Séville et Villarreal. Honnêtement Barcelone a le calendrier le plus compliqué et il peut y avoir une surprise ».
Des paroles qui peuvent coûter cher Mais voilà, la voie du titre est encore parsemée d’embûches. Si Cristiano Ronaldo sauve la maison blanche, l’absence de Kaka qui ne sera toujours pas rétabli pour le match de demain, accentue le manque de lien entre le milieu et l’attaque de l’équipe de Pellegrini. Karim Benzema, toujours remplaçant le plus cher de la saison, n’apporte pas de solution lors de ses rares apparitions. Enfin, la fragilité de la situation de l’entraîneur Manuel Pellegrini n’amène pas plus de sérénité au Real. Apparemment adepte de la méthode Coué, Iker Casillas ne doit pas pour autant oublier l’importance de la parole donnée. Si ce dernier fait l’affront de ne pas la tenir, les Socios, eux, ne l’oublieront pas.