Ces dernières heures, Karim Benzema a publié un message dans lequel il appelle à prier « pour les habitants de Gaza ». Comme à chaque fois, les prises de position de l'ancien attaquant du Real Madrid font grandement parler. Daniel Riolo a donc été invité à commenter la publication du joueur d'Al-Itthiad. Et le journaliste ne mâche pas ses mots, comme à son habitude.
Toutes nos prières pour les habitants de Gaza victimes une fois de plus de ces bombardements injustes qui n’épargnent ni femmes ni enfants.
— Karim Benzema (@Benzema) October 15, 2023
Dans le langage du foot, on appelle ça une belle passe décisive«»
« L'annonce qui est faite (dans les stades) juste avant est claire. Elle dit de rendre hommage ensemble aux victimes du conflit, quelles qu'elles soient. On y a ajouté aussi, malheureusement, un hommage au professeur assassiné. Dans le langage du foot, on appelle ça une belle passe décisive, puisque c'est un message de paix. Donc si vous voulez relayer quelque chose, au moins là, vous vous engagez sur quelque chose de facile. (...) Là, on ne profite pas de cette passe décisive », lance d'abord le journaliste de RMC avant de reprocher à Karim Benzema son absence de prise de message pour le professeur de français assassiné à Arras.
«Le message de Benzema est éminemment politique»
« Il y a quelque chose qui est très clair dans le message de Karim Benzema, alors qu'il est citoyen français, il me semble: le prof de français, il s'en fout, puisqu'il ne lui rend pas hommage. Si Israël lui pose vraiment un problème et que ça lui donne vraiment la nausée... Mais au moins un message pour le prof de français? Rien du tout. Les civils à Gaza qui sont en train de mourir, on peut avoir une pensée pour eux. Mais c'est clairement s'afficher et prendre parti. Et c'est en ça que je trouve que le message de Benzema est éminemment politique. Son message veut dire: je me fous des valeurs de la République et de la France. Et de l'autre côté, je prends parti, donc les civils d'un côté sont plus importants que les civils de l'autre côté. Dans ce conflit, son choix est fait. Et il n'a même pas un mot pour les victimes des terroristes du Hamas », ajoute Daniel Riolo.