Euro 2024 : L’heure de vérité pour les Bleus, tout savoir sur cette journée
Benjamin Labrousse -
Rédacteur
Malgré un double cursus Espagnol/Communication, j’ai décidé de prendre en main mes rêves en me dirigeant vers le journalisme. Diplômé d’un master en journalisme de sport, je couvre l’actualité sportive et footballistique avec toujours autant d’admiration pour les période de mercato, où un club se doit de faire des choix cruciaux pour la saison prochaine.

Ce lundi, l’Euro 2024 reprend de plus belle avec un choc entre la France et la Belgique du côté de Düsseldorf à 18h. Les Bleus doivent impérativement monter en régime afin d’espérer aller au bout sur ce tournoi, tandis qu’à 21h, le Portugal tentera d’éviter une élimination surprise face à la Slovénie à Francfort. Présentation de cette journée.

Annoncée comme l’un des grands favoris de cet Euro 2024, l’équipe de France a déçu pour le moment. Avec une seule victoire au compteur, mais aussi avec un seul but inscrit et ce par Kylian Mbappé sur penalty, le manque d’efficacité des Bleus inquiète les observateurs. Clairement, face à la Belgique ce lundi, la formation de Didier Deschamps va devoir hausser le ton.

Pour ce deuxième 8ème de finale de la journée, le Portugal va se frotter à une surprenante équipe de Slovénie. Attendus au tournant, les partenaires de Cristiano Ronaldo n’ont pas le droit à l’erreur ce lundi soir à Francfort, et doivent rebondir après un revers flinguant contre la Géorgie (2-0).

La France face à la Belgique, une rivalité de nouveau entretenue ?

Jamais dans son histoire l’équipe de France ne s’est inclinée face à la Belgique au sein d’une compétition internationale majeure (quatre matchs, quatre victoires). La rencontre de ce lundi opposant Français et Belges en 8èmes de finale s’annonce donc cruciale. D’autant que pour le moment, aucune des deux formations ne se sera vraiment distinguée. Soporifique sur son début de tournoi, la France doit clairement élever son niveau de jeu afin d’espérer aller chercher une place en quart de finale.

« Ils ne dormaient pas. Ils n'ont jamais dormi. Le groupe a toujours été concerné, attentif. J'ai un très grand groupe. Évidemment, il y a des joueurs déçus parce qu'ils n'ont pas joué une minute, mais encore heureux... Il y a désormais cette bascule et l'enjeu qui est là, amène à une exigence plus importante. À concrétiser sur le terrain. On a eu une plus longue semaine déjà. Je sens les joueurs comme depuis le départ, concernés... Après il s'est passé ce qu'il s'est passé et ils savent pourquoi ils sont là et quel est l'objectif demain », expliquait pourtant Didier Deschamps en conférence de presse d’avant-match ce dimanche.

Si la France va aborder une nouvelle compétition ce lundi, c’est également le cas de la Belgique. Car comme l’a rappelé son sélectionneur Domenico Tedesco, les Diables Rouges ne seront pas attendus au tournant ou du moins en tant que favoris sur ce choc face aux Bleus : « Pour la première fois, nous ne sommes pas favoris. Je ne sais pas si c’est une bonne chose ou pas. Au bout du compte, ce n’est pas si important pour moi. Nous voulons juste nous qualifier pour les quarts de finale. La clé sera de ne pas être nerveux, d’être courageux et surtout de débuter ce match en y croyant. Tout le monde sait que nous devrons être dans un très bon jour ».

Le Portugal sans encombre face à la Slovénie ?

Également annoncé parmi les favoris de cet Euro, le Portugal a lui aussi déçu. La bande à Cristiano Ronaldo reste sur une lourde défaite (2-0) face à la Géorgie, et doit désormais élever son niveau de jeu sur ce 8ème de finale face à la Slovénie. « C'est une nouvelle compétition qui commence maintenant. (...) C'est le moment de montrer notre talent et notre potentiel », affirmait le sélectionneur Roberto Martinez en conférence de presse avant ce 8ème de finale.

Éliminé à ce stade de la compétition il y a trois ans, le Portugal souhaite de nouveau faire partie des cadors du football européen, et cela passera par une victoire convaincante face à la Slovénie. Mais gare aux faux pas pour les Portugais, qui feront face à des joueurs désireux de marquer l’histoire ce lundi soir à Francfort : « C'est un moment historique, on en profite, mais ce n'est pas terminé. Il n'y a plus de petites équipes, tout le monde peut battre tout le monde. On veut créer la surprise, et que ce conte de fées se finisse le plus haut possible », rappelait le milieu de terrain slovène Adam Gnezda Cerin à propos de ce choc...

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