Zidane : Le Real Madrid l'a trop fait souffrir ?
Thomas Bourseau

Au Real Madrid, Zinedine Zidane a tout gagné lors de ses deux passages sur le banc de touche merengue. Le champion du monde 98 a pu avoir sous sa houlette des joueurs iconiques de la Casa Blanca tels que Cristiano Ronaldo ou encore Toni Kroos. Mais Zidane a dû faire des malheureux à son grand regret.

Sans contestation possible, Zinedine Zidane a laissé une trace indélébile au Real Madrid. C'est lui qui a inscrit le but victorieux contre le Bayer Leverkusen en finale de Ligue des champions en 2002. Pour La Décima en 2014, Zidane était dans le staff de Carlo Ancelotti. Et pour ce qui est des trois sacres de suite entre 2016 et 2018, c'était lui seul qui était aux manettes.

«Ce mec ne mérite pas ce que je suis obligé de lui faire»

Pendant cette période remplie de succès pour le Real Madrid, Zinedine Zidane disposait d'un groupe peuplé de stars. Ce qui a freiné la progression et le temps de jeu de certaines pépites au Real Madrid comme Mateo Kovacic. « Zidane, il avait une autorité de dingue dans le vestiaire. Je me souviens d'une discussion que j'avais eu un jour avec Zizou. Où il avait dû laisser ndlr (Mateo) Kovacic en tribunes. Ca le rendait malade en fait. Parce qu'il me disait que ce mec, ne mérite pas ce que je suis obligé de lui faire. Il me disait : « ça me fait souffrir, je lui ai parlé, je lui ai expliqué qu'il y avait un groupe pléthorique et qu'à l'époque on ne pouvait pas avoir autant de joueurs »». a confié Frédéric Hermel pendant l'émission Génération After de RMC lundi soir.

«Vu comment il s'entraîne toute la semaine et de ne pas pouvoir le mettre, ça lui faisait mal»

Le journaliste proche de Zinedine Zidane dont il est notamment le biographe est entre autres revenu sur le mal-être de l'ancien coach du Real Madrid pendant ces moments de sélection d'équipe. « Vu comment il s'entraîne toute la semaine et de ne pas pouvoir le mettre, ça lui faisait mal. Et pourquoi le mec a accepté ? Parce que Zizou allait lui parler et lui expliquer et qu'à un moment ou un autre, il compensait ».

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