Real Madrid - Clash : Karius, Salah… Jürgen Klopp pointe du doigt Sergio Ramos !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Plusieurs semaines après, Jürgen Klopp a encore la finale de la Ligue des Champions en travers de la gorge. L'entraîneur de Liverpool en a d'ailleurs remis une couche au sujet de Sergio Ramos.

« Je ne veux pas gagner par tous les moyens mais si tel est le message que nous envoyons à nos enfants, que rien n'est hors de propos et qu'il s'agit de gagner, alors je serai heureux de quitter cette planète dans 40 ans. » Il y a quelques jours, Jürgen Klopp ne décollerait pas contre Sergio Ramos qui avait blessé Mohamed Salah en finale de la Ligue des Champions, l'obligeant à quitter ses partenaires. Dans une interview accordée à France Football, l'entraîneur des Reds en ajoute une couche et rappelle que le défenseur espagnol avait également blessé Loris Karius dans un choc, ce qui explique en partie ses deux boulettes qui ont offert le titre aux Merengue.

«Tout le monde a vu ce qu’a fait Sergio Ramos et sait ce dont Salah est capable»

« Bien sûr, l’objectif, c’était de gagner la finale. Mais, au-delà de cet objectif, il y a eu la façon d’y arriver, de montrer qu’on était au niveau de cet objectif. Le fait de se dire que la tactique qui permet d’atteindre le sommet est la bonne. Ça, c’est une vraie satisfaction. Après, au cours de la finale, tout le monde a vu ce qu’a fait Sergio Ramos et sait ce dont Salah est capable. Il y a aussi ce qu’il s’est passé avec le gardien (Karius). Je vous jure que ce n’est pas une histoire fabriquée de toutes pièces : le traumatisme crânien dont il a été victime existe vraiment. Tous les spécialistes que nous avons consultés après nous ont confirmé que ce traumatisme avait influencé la prestation de notre gardien. Or, dans une finale, il faut être à 100%. Moins, ce n’est pas assez. »

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