Zidane, Platini… Grand danger pour le nouveau Griezmann ?
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

L’annonce du départ d’Antoine Griezmann a fait l’effet d’une bombe en équipe de France. Surtout, son absence prive les Bleus d’un profil créateur au milieu de terrain. Didier Deschamps cherche son remplaçant et le nom du jeune monégasque Maghnes Akliouche revient avec insistance. Néanmoins, la succession d’un grand joueur de l’équipe de France n’a jamais été simple.

Depuis qu'Antoine Griezmann a annoncé sa retraite, le vide qu'il a laissé n'a jamais été comblé. Didier Deschamps continue de chercher un milieu de terrain créatif à installer. Cela pourrait être Maghnes Akliouche. Mais le journaliste du Parisien, Harold Marchetti prévient qu'il ne faut pas s'enflammer comme ce fut le cas par le passé avec la succession de Michel Platini ou encore Zinedine Zidane.

La succession de Griezmann pose question

« Le Monégasque est, en effet, porteur de belles promesses. Altruiste, jamais en souci avec le ballon, il a cette capacité sur un geste, une inspiration de changer des incertitudes en succès. Après, il ne faut pas non plus brûler les étapes avec lui. Mais le staff des Bleus le suit et je ne serai pas étonné, s'il performe avec Monaco en Ligue 1 mais surtout en Ligue des champions, de le voir convoquer au printemps chez les A », assure-t-il dans un Questions/réponses organisé sur le site du Parisien, avant de poursuivre.

«On a déjà évoqué Nkunku, Olive, maintenant Akliouche, ça me rappelle cette époque où Platini avait pris sa retraite»

« Le réel danger, après la retraite de Griezmann, c'est d'imaginer untel ou untel prendre sa suite. On a déjà évoqué Nkunku, Olive, maintenant Akliouche, ça me rappelle cette époque où Platini avait pris sa retraite. On imaginait Ferreri ou Vercruysse lui succéder. Pareil pour Zizou avec Meriem ou Martin prématurément adoubés comme ses héritiers. Laissons grandir Maghnes et son heure viendra. Il a dans sa panoplie de footballeur tout l'attirail nécessaire pour tracer son chemin », ajoute Harold Marchetti.

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