L'ancien entraîneur du PSG s'est porté candidat pour le poste de sélectionneur des Bleus après la Coupe du Monde. Sait-il qu'il ne fait partie de la short-list ? C’est à ne plus rien y comprendre. On l’annonçait proche de la sélection du Maroc et il nous dit qu’il ne veut que de la France. Luis Fernandez, ce jeudi sur l’antenne de L’Equipe TV, a officiellement posé sa candidature pour prendre la succession de Raymond Domenech à la fin de la Coupe du Monde. «Je pose officiellement ma candidature. Personne ne peut me priver de postuler». Ça, c’est sûr. La porte est ouverte à tout le monde, même aux excellents Daniel Jeandupeux, Laurent Banide, Gérald Baticle ou Patrice Bergues.
«J’ai un projet pour l’équipe de France» Mais Luis, lui, il a quelque chose en plus. Il a la cote auprès des équipes au bord du gouffre. A moins qu'on ait raté un épisode, c'est le cas de l'équipe de France. Armé de sa dissuasive sucette, il sait remotiver ses «jouors», leur parler, en un mot les sauver. Habillé d'un chasuble griffé du Coq, saurait-il faire en sorte que Gignac cadre ses frappes, au moins à l'entraînement ? Qu'Anelka se frise enfin sur un terrain ? Ou qu'Henry joue les mains le long du corps ? «En 2004, Laurent Blanc et d'autres entraîneurs avaient été reçus pour exposer leur projet. Pourquoi pas (moi)? J'ai un projet pour l'équipe de France», conclut-il. Le pire, c'est qu'on n'en saura peut-être jamais plus.