Entre la Coupe du monde 2010 et le dernier Euro, Franck Ribéry a connu des mois compliqués en équipe de France. « Après Knysna, ce fut très, très difficile. Je sais que j'ai déçu le public, commis des erreurs. Je l'admets, mais pas au point d'accepter qu'on me mette sous terre. J'étais l'homme à abattre. C'était méchant. J'ai senti de la haine », assure l’international français dans un entretien accordé à L’Equipe ce mardi.
« Je n'arrivais à rien »
« Si j’ai pensé arrêter les Bleus ? Ce n'est pas que j'aie pensé arrêter l'équipe de France. Les Bleus, c'est le top du top. Mais je n'étais pas encore arrivé à Paris que je me demandais ce qui allait m'arriver. J'étais crispé, angoissé (…) Je n'aurais pas pu continuer comme ça. Contre les États-Unis (1-0, le 11 novembre 2011, ndlr), je n'arrivais à rien. Et derrière, ça tapait. Jean-Louis Gasset me disait qu'il ne me manquait qu'un petit but. Il est venu à Valenciennes (3-2 contre l'Islande, le 27 mai 2012, ndlr). Ce match a tout changé pour moi », explique Franck Ribéry.