Le 10 Sport titrait dès le dimanche 13 juin : «Le problème, c'est lui !» avec une photo de Franck Ribéry en pleine page. La suite nous a malheureusement donné raison. Domenech lui a passé tous ses caprices. Pour un fiasco total.
Vouloir devenir le patron d’une équipe, c’est louable. Un collectif a toujours besoin de meneurs. Encore faut-il en posséder les arguments. Cela demande de l’intelligence dans le discours et dans les choix. Sur le terrain, il faut également être irréprochable. Franck Ribéry n’a actuellement aucune de ses qualités. Jeudi soir, les masques sont tombés. La vie du groupe France est bien malsaine. Ribéry et Anelka ont eu la peau de Gourcuff. Celle également d’Henry qui a préféré se mettre de lui-même à l’écart de «cadres» qui n’ont aucune notion du collectif. «Offensivement, c’est vrai qu’on n’avait pas créé grand-chose. Mais bon, c’est tout l’aspect offensif qui était en cause. Maintenant aujourd’hui, c’est moi qui en ai fait les frais», se lamentait Gourcuff à Polokwane.
Mais c’est en fait des manœuvres de Ribéry dont il a été victime. Domenech avait une confiance aveugle dans le Boulonnais. Il lui a tout passé. Le poste de milieu gauche, il l’a eu face à l’Uruguay. Pour le résultat que l’on connaît. La mise à l’écart de Gourcuff, il l’a également obtenu. Mis face à ses responsabilités, Ribéry a sombré en ne réussissant presque rien. Son égocentrisme a fait imploser le groupe France. Face à des Mexicains qui avaient l’air heureux de jouer ensemble, les Bleus ont affiché leurs dissensions. Ribéry va devoir vite enlever le melon qu’il a au-dessus du cou car l’ère du béni-oui-oui Domenech est bientôt terminée.