Et si Nasri, très probable titulaire contre la Norvège, s'imposait, à terme, comme le nouveau chef d'orchestre des Bleus ? Le10sport.com a trouvé trois bonnes raisons pour que ce soit le cas.
Parce qu'il monte en puissance En match de préparation, les Gunners ont pu compter sur un atout majeur: Samir Nasri. Auteur de plusieurs buts en amical, Nasri a montré que dans une intersaison où Fabregas part avec du retard, le Français a le potentiel pour prendre la main sur le jeu offensif d'Arsenal. Un été flamboyant qui suit une saison admirable. 34 matches toutes compétitions confondues, tout cela malgré une fracture du péroné qui a pourri son début de saison. Nasri est en plein ascension. Parce qu'il a du temps devant lui Laurent Blanc a souvent changé de système quand il était à Bordeaux, passant d'un 4-4-2 en losange à un 4-5-1, mais une chose est immuable: il joue toujours avec un meneur de jeu axial. Une place qui semblait dévolue à Yoann Gourcuff. Sauf que Samir Nasri part, sous l'ère Blanc, avec l'avantage. Un avantage de crédibilité, puisque Gourcuff a montré lors du Mondial que le costume de meneur de jeu des Bleus était encore un peu trop grand pour lui. Un avantage de timing aussi, puisque Gourcuff sera suspendu pour les deux matches de septembre. Avec trois rencontres devant lui sans véritable concurrence à son poste, Nasri a le temps de se montrer indispensable. Parce qu'il a changé Fini le jeune fougueux qui s'installait à la place de Thierry Henry dans un bus. Samir Nasri revient en équipe de France plein d'humilité et de sérénité. D'ailleurs, quand on lui parle d'un sentiment de revanche par rapport à son absence de la liste des 30 pour le Mondial sud-africain, il répond de manière très zen. « Pas de revanche. Juste énormément d'envie. Car je ne suis pas quelqu'un qui soit revanchard auprès de qui que ce soit. J'ai juste envie de bien faire et de réussir mon retour en équipe de France. » A lui de jouer...