Via un communiqué sur le site de la FFF, Laurent Blanc s'est excusé mais ne retire pas ses propos. Il assure que ses déclarations n'avaient rien de raciste. Pour lui, elles sont juste mal interprétées.
Impliqué au premier plan dans l’affaire des quotas discriminatoires dans les centres de formation, Laurent Blanc, sélectionneur de l’équipe de France, a tenu à laisser sur le site de la Fédération française de football, un communiqué dans lequel il s’excuse s’il a choqué mais il confirme que ses déclarations de cette réunion du 8 novembre n’avaient rien de raciste. Hors de son contexte, ses propos peuvent être mal interprétés et c’est ce qu’il a tenu à dire.
"Je suis contre toute forme de discrimations"
"Je ne retire rien aux propos que j'ai tenus hier. Que certains termes employés au cours d'une réunion de travail, sur un sujet sensible et à bâtons rompus, puissent prêter à équivoque, sortis de leur contexte, je l'admets et si, pour ce qui me concerne, j'ai heurté certaines sensibilités, je m'en excuse. Mais être soupçonné de racisme ou de xénophobie, moi qui suis contre toute forme de discrimination, je ne le supporte pas".
Mediapart de "mauvaise foi"
Il s’en prend alors à Mediapart : "Il faut être de mauvaise foi pour ne pas voir que le débat auquel j'ai participé n'avait évidemment pas pour objectif de «diminuer le nombre de noirs et d'arabes dans le football français» comme voulait le laisser entendre le titre outrancier de l'article, mais uniquement d'envisager le futur du football français et donc d'aborder, par voie de conséquence, le lourd et délicat problème des joueurs à double nationalité ainsi que les modalités de détection/sélection pour un nouveau projet de jeu."