Non prolongation de Laurent Blanc : les réactions
La rédaction

Suite à la non-prolongation de Laurent Blanc en équipe de France, les observateurs oscillent entre la surprise, la déception et les pronostics. Réactions à chaud.

Jean-Michel Larqué :

« Le bilan de Blanc est bon sans être exceptionnel. C’est une demi-surprise. L’objectif sportif avait été atteint. Est-ce que tout ce qui a entouré la vie des Bleus n’a finalement pas été la partie majeure qui a fait la décision ' Ça m’inspire surtout aujourd’hui que c'est un retour à la case départ. On a un peu avancé, mais bien moins que ce qu’on imaginait avec une équipe qui se cherche, qui n’a pas beaucoup de cadres et dont le sélectionneur vient de rendre son tablier.» 

Michel Hildago :

« Ma première réaction est de me demander pourquoi est-ce qu’il part ? Je suis curieux de connaitre les raisons qui motivent ce choix car il me semblait être l’homme de la situation et faire l’unanimité. S’il décide de partir, c’est parce qu’il doit se passer des choses. Nous ne sommes pas au courant de tout mais on ne part pas comme cela, sans raison.»

Rolland Courbis :

« La balle était dans le camp de Laurent Blanc. On va savoir le pourquoi de ce refus. Est-ce que c’est de l’ordre financier ou du sportif ? N’a-t-il pas supporté certains reproches ? On ne peut pas encore le savoir. On oublie facilement que Blanc était un sélectionneur inexpérimenté et qu’il pouvait se servir de cet Euro pour accumuler de l’expérience en vue de la Coupe du monde. »

Elie Baup : « La première idée qui me vient à l’esprit, c’est Didier Deschamps. C’est un entraîneur d’expérience. Il a un palmarès énorme. Il a le vécu du très haut niveau, des Coupes du monde, et des championnats d'Europe. »

Alain Giresse :

« Il est parti ? Ah bon, vous me l’apprenez. Je suis surpris car je pensais qu’il était encore l’homme de la situation. Malgré l’Euro, il avait encore sa place sur le banc de touche. Le charisme, l’autorité, il possédait tout ce qu’on peut attendre d’un sélectionneur. »

Bixente Lizarazu :

« C'est une grande surprise, un grand gâchis »

Claude Puel : «Quelque chose avait été initié depuis deux ans et une philosophie commençait à s'installer. C'est dommage que l'on ne capitalise pas sur cette expérience accumulée par Laurent Blanc, un novice à ce poste de sélectionneur, et son staff, avec une jeune équipe. Bien sûr, au sortir de ce championnat d'Europe, il y a un bilan à faire, des ajustements à faire, des enseignements à tirer sur les individualités, leur fiabilité, le coaching, etc. Comme en fait après chaque compétition, il y a toujours des améliorations à apporter. Un cycle de quatre ans aurait été préférable ».