Hugo Lloris fait partie des rares cadres sur lesquels Laurent Blanc va pouvoir se reposer ce soir. Mais en lisant qui sont ses portiers références, il n'y plus qu'à prier pour qu'il ne les imite pas ce soir...
Hugo Lloris est définitivement un cadre de l'équipe de France. Oui, le portier de l'Olympique Lyonnais et des Bleus faisait partie du fiasco de Knysna. Mais pour lui, ce n'est qu'un mauvais souvenir à oublier. « On nous en parlera tout le temps de toute façon, jusqu'à la prochaine… avoie-t-il dans un entretien accordé au Progrès. Mais quand on est compétiteur, il faut savoir tourner la page. Cela a laissé des séquelles, et je ne sais pas si c'est digéré, mais il faut avancer. Aujourd'hui, le moindre sujet, comme celui des primes, peut donner l'impression qu'on dérape toujours, alors que dans ce groupe, il n'y a que des joueurs désireux de vivre de grands moments de foot. » Et un grand moment de foot, c'est par exemple ce soir, à Wembley. « C'est une chance de pouvoir jouer ici, dans un stade mythique, même si c'est maintenant un nouveau Wembley. Cela reste un monument de l'histoire du foot. » Pour autant, il y a une chose que Lloris pourrait enseigner aux 90 000 supporters anglais présents dans les tribunes: ce qu'est vraiment un bon gardien. Il faut dire qu'avec leurs portiers, les britanniques ne sont pas vernis. Sauf que pour Lloris semble compatissant ! D'abord, il prend la défense du célèbre Robert Green. « On les a souvent critiqués, on met en avant leurs erreurs, comme celle de Green à la Coupe du monde, mais avec ce ballon-là, on était tous exposés. » Et encore plus fort, il vient même à la rescousse du célèbre Calamity James ! « Gardien, c'est un poste à risque. Seaman a fait une grande carrière par exemple, et j'ai toujours bien aimé James. » Une seule limite, une seule Hugo, que tu ne cherches pas à les imiter...