Les premieres bourdes de Laurent Blanc
La rédaction

La prestation orale du nouveau sélectionneur des Bleus, ce matin, a été riche d'enseignements. De lapsus en petites blagues, Lolo s'est lâché et nous promet des lendemains burlesques.

A Bordeaux, les journalistes connaissent déjà le personnage Laurent Blanc. Un entraîneur réputé, charismatique mais avec un fâcheuse tendance à parfois dire n'importe quoi. En témoigne, cette petite anecdote venue de Gironde, qui s'est progressivement propagée dans le microcosme parisien. Lors d'un entretien, l'ancien entraîneur de Bordeaux aurait dit ceci.

"Au match aller, c'était du 50-50. Mais là, je pense que ce sera l'inverse" (...)

Ce matin

, il a remis le couvert, avec une palette - il faut le dire - assez large.

Lolo taquin

Alors qu'il énonce la liste des joueurs retenus pour affronter la Norvège, Laurent Blanc se lâche sur Matuidi : "Blaise... Quel joli prénom... Blaise Matuidi"

Rebelote, deux secondes plus tard, avec N'Zogbia : "Charles... Aznavour. Non je plaisante... Charles N'Zogbia"

Sa meilleure, sur la vie extra-sportive des footeux : "C'est très facile pour les joueurs de sortir après les matchs. D'aller à Paris, Rome... ou Munich..." Ribéry, si tu nous regardes.

Lolo relou

En dehors des "je pense" et des "je crois que", Laurent Blanc nous a gratifié de 33 "bon...". Un score honorable pour un temps de parole de 44 minutes (montre en main !)

Lolo dans le texte

Laurent Blanc est un défenseur dans l'âme. Mais avec le verbe, c'est un pure créateur. Un génie, même..

"J'espère que ça va leur donner un coup de

booster

"

"J'aimerais que 48 h avant les matchs, une journée soit

dédicacée

à un grand international"

"Menez fait partie de cette génération 87. Celle qui a été championne du Monde... D'Europe ? Bref, elle a gagné quelque chose cette génération..."

Lolo, change pas le menu : t'es génial