Noël Le Graët, vice-président de la FFF, a communiqué les primes accordées aux joueurs en cas de sacre en Coupe du monde. La somme est sensiblement identique aux éditions précédentes mais reste bien inférieure aux primes annoncées dans d'autres sélections.
La question des primes peut devenir un problème délicat à résoudre avant une grande compétition internationale. L’équipe de France devrait s’épargner ces chamailleries pécuniaires. Noël Le Graët annonce que les primes seront finalisées vendredi matin en Tunisie mais les deux parties ont déjà trouvé un montant qui les satisfaits.
Représentés par Thierry Henry, Nicolas Anelka, Jérémy Toulalan, Eric Abidal et William Gallas, les joueurs devraient toucher chacun 240 000 euros en cas de victoire finale en Coupe du monde. Selon les droits de sponsoring, cette somme pourrait grimper jusqu’à 300 000 euros. L’inflation n’a donc pas gagné les Bleus, cette somme correspondant aux primes promises lors du Mondial 2006 et de l’Euro 2008. Si la France avait ainsi dominé l’Italie il y a quatre ans, les Bleus auraient touché 240 000 euros.
Un objectif minimum de résultat devrait leur être fixé. En 2006, les Bleus n’avaient commencé à toucher de l’argent qu’à partir des 8es de finale. Cette année, le palier à atteindre pourrait être celui des quarts de finale. Ces sommes importantes pourront choquer mais la FFF ne s’est pas montrée la plus généreuse avec ses joueurs. A titre de comparaison, l’Angleterre annonce une prime de 450 000 euros quand l’Espagne monte jusqu’à 550 000 euros.