Leboeuf Domenech a fait son temps
La rédaction

Le champion du monde 98, qui était l'invité de Marc-Olivier Fogiel sur Europe 1 jeudi matin et en a profité pour enfoncer Raymond Domenech. Lebouef évoque également la main de Thierry Henry et son actualité au théâtre. Son opinion sur Raymond Domenech «Je me base sur des faits concrets après le championnat d’Europe où je pensais qu’il devait quitter la scène. Je ne le prends pas pour seul responsable de la situation car je pense que des gens ont voulu le garder. Si comme on peut l’imaginer, il partira cet été, il ne devra pas être le seul à partir selon moi. Qui ? Le président de la FFF et aussi les 20 mecs qui ont voulu le garder. Ils sont tous dans le même sac, ils ont tous fait une erreur».

Raymond Domenech n’est pas Aimé Jacquet «C’est vrai qu’on disait la même chose avant la Coupe du Monde 1998 avec Aimé Jacquet. Mais lui, il ne s'était pas pas planté au championnat d’Europe. A l’époque, on avait fait une demi-finale en 1996, il était donc normal qu’il reste. Il était en train de reconstruire une équipe, ce qui n’est pas le cas de Domenech».

Le discours de Domenech «Domenech a fait son temps, il a fait une finale de Coupe du Monde, ce qui était quand même un exploit mais il donne l’impression d’être toujours en période d’essai au bout de cinq ans en équipe de France. De plus, je n’aime pas forcément son discours même si je n’attaque pas l’homme en disant cela».

La main de Thierry Henry «C’est un réflexe de jeu, ça peut arriver, on l’a vu plusieurs fois. Moi aussi, j’ai été victime de joueurs qui ont mis des buts avec leur main et on n’en a pas fait tout un pataquès. Ce qui m’a déragé, c’est la célébration du but mais bon, il faut qu’on soit plus franco-français. On est qualifié pour la Coupe du Monde, basta !»

Son pronostic pour le Mondial «Je suis un grand supporter de l’équipe de France mais je pense qu’on va souffrir. On n’est pas prêt par rapport à des équipes comme l’Angleterre, l’Espagne et le Brésil qui sont nettement au-dessus».

Sa reconversion dans le théâtre «Chacun a le droit de s’essayer sur les planches et pour moi, ça a toujours été un rêve donc ça y est, je me lance. J’ai déjà fait un peu de cinéma aux Etats-Unis avec trois films, j’ai pris des cours lorsque je jouais à Chelsea en 2001. Je suis en train de produire un film également avec l’un des producteurs du Seigneur des Anneaux. Mon premier cachet a été de 100 dollars ! Mais maintenant, je vais essayer de suivre l’exemple d’Eric Cantona car je sais que je suis attendu au tournant».

Pourquoi pas la politique ? «Ça m’aurait embêté que 50% des gens me détestent. Le théâtre prend du temps, avec des cours répartis sur 22 heures dans la semaine».

Retrouvez cet entretien sur Europe 1 :

Lebœuf : "Ils doivent tous partir" par Europe1fr