Le départ de Gérard Houllier marque la fin d'un cycle. Celui des dirigeants qui ont tenu le football français par les cornes, le menant à la débâcle en Afrique du Sud. Pourtant, un homme s'en sort.
Pas évident d'être de ceux qui ont mené (pas tout seul, Domenech et les joueurs étaient aussi fautifs) à la faillite de tout un système. Noël Le Graët va devoir assumer ce statut. Les bilans sont maintenant effectués et pourtant, le Breton est toujours présent.
Dernière intervention en date du vice-président de la FFF, un mot d'affection pour Gérard Houllier : « Au niveau de la DTN, c'est une perte considérable pour la fédération. Les entraîneurs nationaux le suivaient de façon très permanente. Il donnait également une bonne image de la France à l'étranger », estime Noël Le Graët, vice-président de la FFF, sur les ondes de RMC. Et d'ajouter : « On peut le comprendre, mais à titre personnel, je regrette son départ ». Il peut, le président de l'En Avnt Guingamp qui doit se sentir bien seul à présent, lui qui a été l'un des principaux soutient de Domenech et d'Escalettes. Lui, qui a même influencé l'ancien président de la fédération pour garder Domenech alors que Laurent Blanc ou Didier Deschamps auraient pu reprendre le flambeau.
Raymond Domenech a été remplacé logiquement, Escalettes s'en est allé paisiblement et voilà Houllier qui vient de se poser à Aston Villa. Esseulé, Noel Le Graët va t-il passé à travers les mailles du filet? Une chose est sûre, cette épopée le hantera certainement pendant un bon bout de temps.