La commission de discipline met une claque a Blanc
La rédaction

Les leaders de la grève de Knysna ont été durement sanctionnés par la commission de discipline de la FFF. Ce n'est pas comme si Laurent Blanc voulait tirer un trait sur le passé des Bleus?

Après avoir puni les Bleus présents en Afrique du Sud en les privant du match amical en Norvège, Laurent Blanc avait été clair : il faudrait tirer un trait sur le passé pour savoir mieux rebondir. «Si on veut sanctionner d'une manière disciplinaire, je pense qu'il faut faire attention. Je suis devenu sélectionneur pour essayer d'atteindre un objectif, et j'espère que j'aurai toutes les forces à ma disposition. Il ne faudrait qu'en voulant punir pour solder un exercice qui a été dramatique, nous ne nous mettions une épine dans le pied.» Il faut croire que le sélectionneur de l’équipe de France n’est déjà pas entendu par sa hiérarchie.

Ce mardi, la commission de discipline était ainsi réunie pour sanctionner les cinq leaders de la grève de Knysna. Et elle n’a pas fait semblant. Alors que certains s’attendaient à une forme de clémence des «vieux sages», ces derniers ont pris le contre-pied. Une vieille habitude de Raymond Domenech, sans doute : 18 matches de suspension pour Nicolas Anelka, 5 pour Patrice Evra, 3 pour Franck Ribéry, 1 pour Jérémy Toulalan et aucun pour Eric Abidal (qui était toutefois convoqué pour n’avoir pas souhaité jouer le dernier match contre l’Afrique du Sud).

Pour tous, il s’agit de sanctions fermes. Donc Blanc n’a aucun moyen pour pouvoir «déjuger» cette décision malgré l’échéance qui attend les Bleus à court terme (qualifications à l’Euro début septembre). Attention danger donc puisque l'ossature de son équipe pourrait ressembler à celle emmenée à Oslo. Sans grande expérience et automatisme. Vous, internautes du 10 Sport, comprenez la méthode forte employée par le commission puisque d’après le sondage du jour, vous étiez 39% à être favorables une radiation de ces joueurs de l’équipe de France et 35% pour leur suspension.