Dernier soutien en date pour Franck Ribéry : Aimé Jacquet. L'ancien sélectionneur des Bleus dénonce l'hypocrisie qui touche certains observateurs de l'affaire Zahia.
Aimé Jacquet n’a plus de fonctions officielles au sein du football français. Son rôle de consultant pour Canal + lui permet de rester toutefois un observateur avisé. En moins langue de bois depuis sa liberté retrouvée. Interrogé sur l’affaire de mœurs qui secoue les Bleus, «Mémé» s’est sans surprise placé aux côtés des avocats de Franck Ribéry : «Il y a eu un problème, mais c'est son problème à lui. Qu'on en parle, c'est logique, mais qu'on en fasse la Une, ça me dépasse. Je suis extrêmement déçu que les journaux sportifs s'emparent de l'évènement comme ça, je pensais qu'on parlait de foot. Il ne mérite pas une telle chasse à l'homme, ç'a été très dur.»
Au-delà de cette défense convenue pour un ancien Directeur Technique National, Aimé Jacquet a lancé une phrase ambiguë en forme d’avertissement pour les plus prompts à dénigrer les dérives personnelles de Ribéry : «Je suis déçu que sa vie privée soit donnée en pâture aux chiens, surtout dans notre milieu. C'est de l'hypocrisie en plus, allons... s'il-vous-plaît... Si on posait la question à certains, si on leur demandait comment ils se sont comportés, ils seraient embêtés, hein...» Allez Aimé, va jusqu’au bout de ta pensée. On veut des noms !