Laurent Blanc a officialisé sa venue chez les Bleus et s'attaque désormais à bâtir son staff technique. Henri Émile est (très) intéressé.
Après le néant, la FFF a fait signer le « Président ». Laurent Blanc vient de parapher un contrat de deux ans pour prendre la tête de l'équipe de France (avec deux années supplémentaires en option). Objectif : l'Euro 2012. Avant de faire rêver tout un pays, l'ancien bordelais se concentre d'abord sur les réalités du moment : son staff technique. Jean-Louis Gasset (entraîneur adjoint) et Marino Faccioli (manager général) sont déjà dans ses valises, en attendant le retour d'un vieux de la vieille : Henri Emile. Viré après l'arrivée de Domenech en 2004, l'éternel intendant des Bleus – champion du monde 1998 – est fortement pressenti pour reprendre du service. « C'est trop tôt pour que je puisse m'exprimer, explique l'intéressé. Il n'y a rien d'officiel. Ce ne sont, aujourd’hui, que des suppositions. Attendons que Laurent constitue son staff, fasse des choix et s'il fait appel à moi, ce sera avec plaisir. »
Le social, ça le connaît...Spectateur du fiasco des zéros de 2010, Riton n'a pas chômé ces six dernières années. « Depuis 2004, je me suis senti utile en participant au développement du football dans les quartiers, du futsal au beach soccer. Il n'y a pas que des voitures dans les quartiers vous savez. Et je suis fier d'avoir participé à cette construction du volet plus social du football, cher à nos dirigeants, surtout en vue des prochaines échéances électorales. » La fibre politique, sociale et accessoirement sportive : Laurent Blanc a trouvé sa perle rare. Pour gérer des « caïds immatures »,dixit la mère Bachelot, le père Emile sera par-fait.