Mécontent de la première période des Bleus devant la Bosnie, Laurent Blanc a fait trembler les murs du vestiaire à la pause. En fin de match, c'est Patrice Evra qui s'est fait remarquer par son mutisme hautain.
Le coup de gueule de Blanc Qu’a donc pu dire Laurent Blanc à la mi-temps pour réveiller ses joueurs ? Si le contenu de son discours restera dans « le secret du vestiaire », comme le dit Rami, le Président a poussé une belle gueulante. En gros, le message ressemblait à ça : « Les gars, que l’on ne se qualifie pas pour l’Euro, OK. Mais il va quand même falloir se bouger un peu ». Avec les entrées de Martin et Gameiro, ça a enfin payé. Pas avant. Malouda confirme. « Le coach n’était pas content, il nous a dit de faire quelque chose pour que ça change ».
Nasri s’était désigné pour le penalty Nasri, qui s’est fait découper sur la faute qui a engendré le penalty salvateur, a pris ses responsabilités pour se faire justice lui-même. C’était écrit d’avance. « Avant le match, le coach a demandé qui tirerait le penalty si cela devait arriver, je me suis désigné ». Et il a eu raison.
Evra comme un fantôme Le match terminé, le latéral gauche de Manchester United a traversé la zone mixte en criant « Vive la France, vive la France ». Les journalistes voulaient lui parler mais ce dernier a répondu, sur un air hautain : « On a fait le boulot. Pour moi, ça suffit. Moi, je ne parle pas ». Il a pris la poudre d’escampette.