Pour la première fois de l’histoire des Bleus, Laurent Blanc devrait aligner le même onze titulaire face à l’Angleterre (18h) que lors du dernier match de préparation face à l’Estonie. Des onze titulaires, six étaient déjà présents en 2010 à Wembley.
Un onze reconduit, M’Vila trop juste ?
Touché à la cheville droite face à la Serbie, Yann M’Vila a repris l’entraînement samedi. Mais le milieu défensif des Bleus, la démarche encore claudicante, ressent toujours de légères douleurs et devrait être préservé contre l’Angleterre. Résultat : pour la première fois dans l’histoire de l’équipe de France, Laurent Blanc devrait aligner, sauf surprise de dernière minute, lors du premier match d’une grande compétition le même onze titulaire que lors du dernier match de préparation face à l’Estonie (4-0), mardi dernier. Avec Alou Diarra, plutôt convaincant contre la Serbie et l’Estonie, donc, en sentinelle, en lieu et place du Rennais, pour répondre au défi physique que les Anglais devraient proposer. Pour le reste, pas de grande surprise. Le sélectionneur des Bleus devrait réitérer sa confiance à Florent Malouda dans une position de milieu relayeur gauche, à Samir Nasri sur l’aile droite et à Patrice Evra au poste de latéral gauche.
Match amical Angleterre 1-2 France (Wembley, 17 novembre 2010)
Des onze joueurs qui avaient débuté à Wembley le 17 novembre 2010 face à une équipe anglaise largement remaniée et alors entraînée par Fabio Capello, ils seront six, voire sept en cas de titularisation de Yann M’Vila, à être alignés à nouveau cet après-midi face à l’Angleterre : Lloris, Rami, Mexès, Nasri, Malouda et Benzema. Ce soir-là, Florent Malouda et Samir Nasri avaient évolué dans des registres totalement différents. Malouda sur l’aile gauche, où il s’était montré à son avantage, très percutant face à Jagielka, à qui il avait faire vivre une sale soirée, Nasri, qui jouait encore à Arsenal à ce moment-là, en meneur de jeu au côté de Yoann Gourcuff. Une association très attendue qui n’avait pas été une franche réussite, les deux redescendant très rapidement d’un cran.
Benzema et Valbuena décisifs En défense centrale, la paire Rami-Mexès n’avait disputé qu’une mi-temps, l’ancien Romain, sobre et efficace dans ses interventions, revenant tout juste de blessure. Bougé par Andy Carroll, l’ex-Lillois avait passé une soirée pour le moins compliquée. Devant, Karim Benzema, meilleur français sur le terrain, avait ouvert le score sur l’une de ses rares occasions. Le Madrilène avait surtout posé énormément de problèmes à la charnière Ferdinand-Lescott, qui ne sera pas sur le terrain aujourd’hui. Autre buteur de la soirée, Mathieu Valbuena avait été déterminant là où Samir Nasri devra l’être aujourd’hui : dans le repli défensif, annihilant totalement la liaison Gibbs-Barry-Milner sur le côté gauche, et, quand il le fallait, apportant la plus-value offensive.