Ô surprise, elle concerne l'équipe de France de football. Si les ministres changent, les sujets d'intérêt, eux, restent les mêmes? Roselyne Bachelot avait tenté de se les approprier à la fin de son mandat après avoir (trop ') longtemps laissé son bébé malade à sa secrétaire d’Etat Rama Yade. L’équipe de France est et sera sûrement pour longtemps l’objet de toutes les attentions du côté du Ministre des Sports. Chantal Jouanno, fraîchement nommé, ne déroge pas à la régle. Seul le contexte change puisqu’elle intervient dans un climat plus serein, après l’annonce officielle des Bleus qui renoncent aux primes du Mondial : «Le geste des joueurs de l'équipe de France est important. Il clôt l'épisode malheureux de la Coupe du monde et contribue à restaurer l'image de notre sélection nationale. Il est aussi porteur d'espoir en venant en aide au football amateur et à ses clubs, dont la situation financière difficile a été aggravée par l'échec de la Coupe du monde». Jouanno n’allait pas manquer d’entamer son mandat sur une bonne note, là où ses prédécesseurs ont terminé sur le point le plus noir de l’histoire du football français. Un bon point ? Pas sûr tant les véritables enjeux de la politique sportive en France sont éloignées de l’élite du football national.
