Équipe de France : Il met sa «carrière en jeu» pour Deschamps !
Thomas Bourseau

Didier Deschamps a obtenu la qualification pour sa première compétition en tant que sélectionneur des Bleus en novembre 2013 grâce à un doublé venu d’ailleurs de Mamadou Sakho face à l’Ukraine. Résultat, l’équipe de France est allée à la Coupe du monde 2014 au Brésil. Et pour ces chocs, Raphaël Varane a pris un grand risque au niveau de son genou.

Raphaël Varane aura fait près de 10 ans en équipe de France avant de mettre un terme à sa carrière internationale. Lancé en mars 2013 face à la Géorgie (3-1), le natif de Lille a rapidement dû se mettre en quatre pour aider les Bleus à valider leur billet pour la Coupe du monde 2014 au Brésil. Il a fallu passer par une double confrontation de barrage en novembre 2013 face à l’Ukraine. Mamadou Sakho a été le grand sauveur de la sélection avec son doublé. Et Varane a dû aller piocher dans ses ressources physiques après une blessure au genou.

«Après l'aller, j'étais prêt à quitter le rassemblement à cause de mon genou»

En interview pour L’Équipe, Raphaël Varane s’est confié ces dernières heures sur sa nouvelle vie après sa retraite. L’occasion pour le principal intéressé de revenir sur son dépassement de soi pour l’équipe de France quelques mois seulement après avoir fait ses débuts. « Mon plus grand souvenir reste le barrage contre l'Ukraine (0-2 à l'aller, 3-0 au retour) en novembre 2013, qualificatif à la Coupe du monde 2014. J'ai encore des frissons d'en parler... Ce match-là, je n'aurais pas dû le jouer. Après l'aller, j'étais prêt à quitter le rassemblement à cause de mon genou qui ne me laissait pas tranquille, juste après ma blessure au ménisque ».

«Ce jour-là, je mets clairement ma carrière en jeu. Le coach a besoin de moi»

Raphaël Varane révèle avoir pris un anesthésiant en faisant tapis sur ce challenge, du haut de ses 20 ans, ne prenant pas vraiment en compte ce qui pourrait en découler par la suite. « Il gonflait, il était chaud, et après le barrage, d'ailleurs, je n'ai pas joué pendant deux mois. Ce jour-là, je mets clairement ma carrière en jeu. La France a besoin de moi (sourire), le coach a besoin de moi, il faut que je joue, et je prends le risque. On enlève le liquide, on met un anesthésiant, j'ai 20 ans, et je me dis allez, tant pis. J'en avais parfaitement conscience. Mais je n'ai pas de regret. Pour la France, je le referai toujours ».

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