Les consultants défilent sous les micros et devant les caméras et leurs cibles de choix sont évidemment Franck Ribéry et Patrice Evra. La grève de Knysna n'est toujours pas enterrée.
Au micro de RMC, Jean-Michel Larqué ne se montre prive pas pour faire entendre sa colère suite aux retours de Patrice Evra et Franck Ribéry en Equipe de France. Loin de les plébisciter, l’ancien commentateur de TF1 se lâche et s’en donne à cœur joie pour critiquer les deux mutins de Knysna. Une chose est claire, pour Larqué ces deux-là n’ont rien à faire chez les Bleus : «Au bout d’1/4 d’heure à entendre des questions sur Evra et Ribéry, j’avais un véritable sentiment de nausée. J’ai bien essayé de faire diversion en parlant d’un autre joueur mais rien n’y a fait c’était toujours retour aux deux drôles d’oiseaux.
Un Ribéry hypocrite
Agacé par le faux débat, Jean Michel Larqué l'a aussi été par les excuses présentées par Franck Ribéry en conférence de presse. Comme les internautes du 10 Sport, il n'a guère été convaincu par la prestation du joueur du Bayern Munich : «et ce n’était qu’un début parce qu’il a fallu ensuite supporter pendant la semaine les explications vaseuses de l’un et de l’autre en commençant par Ribéry qui a déclaré « vous avez fait de la peine à ma femme », à croire que l’auditoire s’était cotisé pour lui offrir ses petits plaisirs,
Un Evra prétentieux
Déjà pas gâté avec Franck Ribéry, Larqué a eu droit à une nouvelle prestation le lendemain avec la conférence de presse de Patrice Evra qui ne l'a guère plus enthousiasmé, voire l'aurait même agacé plus encore, si faire se pouvait : «et le lendemain, guère plus convaincant, le Mancunien élève d’Alain Delon lui-même qui a déclaré que « Evra n’est pas celui que vous pensez, il ne lâchera pas ». Preuve que l’humilité et la modestie ne sont pas les vertus premières de monsieur Patrice Evra.»
Evra et Ribéry en Equipe de France, ça ne se serait pas fait sous l'ère Larqué. Dommage qu'il ne commente plus, on aurait aimé entendre quelques piques pendant un match, ça nous aurait divertis à l'inverse du jeu proposé par des Bleus toujours plus timorés.