EDF : Ribéry-Ménez, les maillons faibles de la chaîne
La rédaction

Si les Bleus ont livre un visage plutôt rassurant vendredi soir en Finlande (1-0), Franck Ribéry et Jérémy Ménez ont rendu une copie presque blanche sur les ailes. Didier Deschamps doit-il vraiment les maintenir en place ?

Loin du jeu, loin des clubs

C’est un fait, Jérémy Ménez et Franck Ribéry savent se montrer décisifs avec leurs clubs respectifs. Capables de faire la différence en une accélération ou sur un crochet, les deux ailiers tricolores semblent paralysés dès qu’ils portent le maillot bleu. Les échanges avec Karim Benzema devant sont téléphonés et l’exploit individuel se faire de plus en plus rare. Hors, les deux hommes sont capables de venir provoquer balle au pied comme ils le font chaque semaine sur les pelouses de Ligue 1 et Bundesliga. En sélection, le problème persiste…

Ménez porte le bonnet d’âne

Probablement l’élément français le moins en vue de la rencontre, Jérémy Ménez a rendu une copie bien pâle face aux Finlandais. Si son compère munichois a eu moins eu le mérite d’afficher parfois de la volonté dans ses enchaînements, l’ancien joueur de l’AS Roma a une nouvelle fois affiché cette nonchalance qui fait tant parler du côté du Parc des Princes. Toutefois, il devra impérativement saisir l’occasion de se rattraper sous peine de voir ses principaux concurrents prendre le dessus durant les mois qui viennent.

Rémy, Valbuena, Ben Arfa : une carte à jouer ?

De retour de blessure, Loïc Rémy aura encore besoin de temps avant de retrouver ses sensations avec l’Olympique de Marseille. Mais il a déjà prouvé par le passé qu’il restait un élément capital sur le flanc droit, capable de provoquer balle au pied, de marquer et de déborder avec efficacité. Il reste, par ailleurs, la plus grande réussite de l’ère Deschamps sur les bords de la Canebière…Autre marseillais capable d’occuper le poste, Mathieu Valbuena aura une carte à jouer. Alors qu’il n’a pas disputé la moindre minute durant l’Euro avec les Bleus, il offre un profil plus volontaire que celui de Ménez. Enfin, le cas Ben Arfa doit forcément occuper l’esprit du sélectionneur national. Brillant avec Newcastle, son talent resterait une arme fatale en bleu…à condition bien sûr de le faire (enfin) partager. Didier Deschamps pourra donc prochainement faire jouer la concurrence sur les ailes. Le bémol, c’est qu’elle s’affiche actuellement plus que la quantité que sur la qualité.

Par Guillaume de Saint Sauveur