Les Bleus ont encore déçu, pendant l’Euro ukraino-polonais. Mais cette équipe, encore jeune, a de belles années devant elle. Seront-ils prêts en 2014 ? Faut-il attendre 2016, à la maison ? Ne répondront-ils jamais présents ? C’est la question du jour, sur le10sport.com.
Forts de cette expérience, ils réussiront le mondial 2014
On oublie trop vite que Benzema, Nasri, Cabaye, Rami, Debuchy, pour ne citer qu’eux, ne participaient qu’à leur première phase finale d’une grande compétition, dans la peau d'un titulaire. Rami devait défendre sur les meilleurs attaquants d’Europe, Cabaye tenir la baraque au milieu, et l’on attendait de Nasri et Benzema de nous faire gagner tous les matchs. C’était peut-être trop. En 1996, la génération qui allait soulever le trophée suprême deux ans plus tard réussissait un Euro très moyen. Dans deux ans, ces Bleus là auront encore progressé, et gagné en expérience. Et pourraient se glisser dans le dernier carré, au Brésil.
A maturité et chez eux, ils remportent l’Euro 2016
Ces jeunes tricolores ont beaucoup de chance. Dans quatre ans, l’Euro sera organisé chez eux, dans l’hexagone. Une opportunité immense de briller, enfin. M’Vila aura alors vint-cinq ans, Benzema vingt-huit et Cabaye trente. Les plus belles années pour un footballeur, dit-on. Poussés par la ferveur nationale, les Bleus pourraient s’offrir, seize ans après le dernier sacre, un troisième titre de champion d’Europe.
Aucun, ces joueurs n’ont pas l’état d’esprit pour réussir
Ils sont jeunes, c’est un fait. Mais tout au long de leur parcours ukraino-polonais, les Bleus ont montré qu’ils n’étaient pas nés pour gagner. Trop souvent, sur le terrain, ils ont pêché dans la détermination. Ils sont trop nombreux, dans ce groupe, à vouloir faire leur petit numéro de soliste, à tenter de se montrer décisif sur une action individuelle et en plus, à ne pas produire les efforts nécessaires quand le cuir se balade dans les pieds de l’adversaire. Avec un tel état d’esprit, cette génération n’obtiendra jamais de bons résultats.
Ils subiront toute leur carrière la loi de l’Espagne et l’Allemagne
Partons du postulat que ces Bleus là retiennent les leçons de cet Euro 2012, et abordent les prochaines grandes compétitions internationales avec un tout autre état d’esprit. Oui mais voilà, même soudés, ces Bleus manquent indéniablement de talent, face aux grandes équipes actuelles. L’Espagne, avec Iniesta, Fabregas, Busquets, Ramos, par exemple, peut imaginer son futur sereinement. Le constat est identique pour la Mannschaft, avec les Özil, Khedira, Müller et Hummels. Les Tricolores sont tout simplement moins forts, et subiront pendant encore de nombreuses années la loi de leurs adversaires.