EDF : Nasri-Ménez, des destins à la Ribéry ou Toulalan ?
La rédaction

Samir Nasri et Jérémy Ménez sont les deux joueurs sanctionnés par la Commission de discipline de la FFF après les événements de l’Euro 2012. Pour quel destin ensuite ?

Deux ans après les décisions post-Knysna, la commission de discipline de la FFF a encore frappé. Trois matchs de suspension pour Samir Nasri, après sa joie un peu trop démonstrative face à l’Angleterre suivi d’une joute verbale avec un journaliste. Un match de suspension pour Jérémy Ménez, à qui il a été reproché des insultes envers Hugo Lloris et un comportement douteux lors de son entrée face à l’Espagne. En revanche, Hatem Ben Arfa et Yann M’Vila ont été épargnés avec un simple rappel à l’ordre. Si la question de la légitimité de ces sanctions va forcément faire débat, une autre question mérite d’être posée. Comment les deux hommes, pointés du doigt, vont-ils se relever de ces sanctions ?

Se battre pour la rédemption ou sombrer dans l'oubli En se penchant sur la jurisprudence 2010, on peut estimer qu’il y a deux voies bien différentes à emprunter. Celle de Franck Ribéry, tout d’abord, qui mène à la rédemtpion. Faire le dos rond, présenter ses excuses, puis se battre sur le terrain pour retrouver une certaine cote auprès du public français. Deux ans après avoir écopé de trois matchs de suspension pour son comportement en Afrique du Sud, Ribéry a été l’un des Bleus les plus en vue pendant l’Euro 2012, et devrait être un des hommes de base de Deschamps. Mais il y a aussi celle de Jérémy Toulalan. Malgré un petit match de suspension et des performances pas toujours remarquables de son concurrent de l’époque, Alou Diarra, Toulalan n’a jamais retrouvé les faveurs du sélectionneur, Laurent Blanc. Deux ans plus tard, Jérémy Toulalan est totalement tombé dans l’oubli. Pour Nasri comme pour Ménez, la voie à suivre est forcément la première. Pour cela, avoir en Didier Deschamps un vrai soutien serait une aide appréciable…