EDF : le coup de pouce dAncelotti à Deschamps
La rédaction

Didier Deschamps et l’Italie, c’est une belle histoire d’amour. Ce mardi, le sélectionneur de l’équipe de France a livré quelques confidences sur plusieurs dossiers dans La Gazzetta dello Sport. Notamment sur le rôle important de Carlo Ancelotti au PSG…


L’Italie, son amour inconditionnel :
« L’Italie m’a beaucoup donné, j’y ai vécu de très agréables moments. Elle fait partie de ma vie. Mais moi, comme Cesare Prandelli, j'ai maintenant la tache de lancer une nouvelle génération après la catastrophe de la Coupe du monde 2010. Je veux que nous nous confrontions aux meilleurs. On a eu l’Espagne, place aux prochains ».

Jacquet a évité des sièges qui volent :
« Je me rappelle le premier match d’Aimé Jacquet en tant que sélectionneur de l’équipe de France. C’était à Naples, contre l’Italie. Comment oublier ? On s’était imposé 1 à 0 grâce à Djorkaeff. Après le but, des sièges avaient volé partout à San Paolo ».

La Serie A a créé des monstres en 1998 :
« Les matchs contre l’Italie sont toujours particuliers. A mon époque, il y avait seulement quelques Français en Italie. Nous voulions faire bonne impression pour ne pas être pris pour des imbéciles et on s’est dit qu’il fallait gagner la Coupe du monde et l’Euro. Je me souviens de vos titres de journaux, qui disaient que la Serie A avait créé des monstres : nous, précisément ».

Ancelotti a bonifié l’équipe de France :
« Ancelotti fait un bon travail à Paris. Il a une expérience précieuse dans la gestion des joueurs importants. Je vois un changement parmi les joueurs français qu’il dirige. Ils viennent chez les Bleus avec un état ?'d'esprit différent, plus exigeant, plus mature. J’en ai convoqué beaucoup. C’est un réel changement parce que la Ligue 1 ne se comporte pas toujours d'une manière professionnelle. Avec Ancelotti, des garçons comme Sakho et Matuidi sont sur la bonne voie ».

Méxès aura sa chance, c’est sûr :
« Son problème est que, l'âge et l'expérience ne valent pas toujours à Milan. Bien qu'il ait eu des difficultés au Championnat d'Europe, il est toujours été présent dans les pré convocations. Je connais sa qualité. Il pourrait revenir ».

Pogba a de l’avenir, c’est certain :
« Allons-y doucement avec lui. Il est jeune, a certainement la qualité, un potentiel très intéressant. Je le suis mais il est appelé à jouer plus. Puis il est évident que, à la Juve, il est en concurrence avec des joueurs très forts. Je n'ai pas parlé avec Conte mais je sais qu’il représente l'avenir de la France, comme Varane au Real ».

Le PSG sera encore meilleur :
« Plus il y aura de clubs comme ça, mieux ce sera. Peu importe qu’il y ait des investisseurs étrangers, ce n'est pas grave. Si une équipe possède des gens comme Ibrahimovic et Pastore, vos êtes obligés de vous améliorer. Le problème, c'est que derrière Paris, c'est le vide. J'espère que le Monaco de Ranieri, également très riche, reviendra bientôt en Ligue 1 pour contribuer à ce cercle vertueux ».

Rabiot, un cas étrange :
« C'est étrange, mais c'est aussi agréable de voir que, parmi tous les joueurs que nous avons à disposition, il peut y avoir de la place pour un jeune formé en France. Il peut un jour viser les Bleus mais il a encore un long chemin à parcourir ».

Giroud doit regarder en arrière :
« Derrière Benzema, il y a Giroud. Il est à Arsenal mais n’a fait qu’une grosse saison en Ligue 1 avec Montpellier. Il ne faut pas oublier qu’en 2002, nous avions les meilleurs buteurs de l'Angleterre, de France et d'Italie (Henry, Djibril Cissé et Trezeguet ndlr) et n’avions même pas réussi à marquer un but en Coupe du monde ».